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Une vitrine pour les Suisses à Lausanne

19 août 2011, 10:39

Les Suisses auront deux occasions de briller ce week-end à Lausanne, à l'occasion des championnats du monde de «sprint» (samedi) et par équipes (dimanche), deux formats de compétition récemment créés dans le but de renforcer l'intérêt pour le triathlon. Sven Riederer et Nicola Spirig seront les leaders helvétiques.

La Suisse est double tenante du titre du relais mixte, composé de quatre fois 265 m de natation, 6,5 km à vélo et 1,2 km de course à pied, à accomplir par deux hommes et deux femmes. Mais l'équipe est affaiblie cette année, et il lui sera difficile de poursuivre sur sa lancée: Daniela Ryf a mis un terme à sa saison pour des problèmes de santé, Melanie Annaheim a mal à la gorge et Nicola Spirig revient de blessure (fracture de fatigue), explique le coach national Iwan Schuwey.

Dans ces conditions, l'entraîneur serait déjà «superheureux» si ses athlètes gagnaient une médaille sur le week-end, que ce soit en relais ou dans une des deux courses individuelles masculine et féminine du samedi. Ces dernières se dérouleront sur un format «sprint», soit à peu près une heure d'efforts, répartis entre 750 m de natation, 20 km à vélo et 5 km à pied. C'est-à-dire la moitié du format olympique. Selon Sven Riederer, format olympique ou «sprint», la hiérarchie ne devrait guère changer, les mêmes athlètes devraient occuper les avant-postes.

Occuper plus de place

Dès lors, pourquoi multiplier les labels, les titres et les formats de compétition? Les courses «sprint» de samedi décerneront en effet deux titres mondiaux de la spécialité, tout en étant intégrées à la Série mondiale de sept étapes qui sacrera également un champion et une championne du monde toutes catégories à la fin de l'année. Riederer figure au quatrième rang de cette Série, et un bon résultat demain pourrait le rapprocher du podium final.

«Notre but est d'avoir une plus grande exposition aux Jeux olympiques, où le triathlon n'a droit pour le moment qu'à deux courses (les épreuves hommes et dames du format olympique)», expose Marisol Casado, présidente espagnole de la Fédération internationale (ITU). Elle espère que le relais fera son entrée au programme olympique en 2016, à Rio.

Sven Riederer reconnaît qu'il est difficile pour le public de s'y retrouver parmi toutes ces compétitions. Pour compliquer l'affaire, deux fédérations mondiales, l'ITU et la WTC, se font concurrence. La première s'occupe des courses «sprint» et du format olympique, la seconde des épreuves Ironman (4 km, 180 km et 42,195 km) et semi-Ironman.

«On peut gagner des médailles presque chaque week-end en triathlon, je comprends que ça soit dur de s'en sortir», dit Iwan Schuwey. Tout le monde est toutefois d'accord sur un point: c'est aux Jeux qu'il faudra surtout s'illustrer, Lausanne servant d'abord à se faire connaître du grand public. / si

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