A Riga, Larry Huras ne collabore pas qu'avec la TSR. Il fait de la formation continue! «C'est important d'être présent lors d'une telle compétition quand vous êtes un professionnel de hockey. J'ai visionné une vingtaine d'entraînements, vous voyez ainsi d'autres philosophies, ce qui marche et ce qui marche moins bien. Vous piquez également quelques exercices! C'est la vie d'un entraîneur, amasser le maximum d'idées pendant des années. Nous sommes de toute façon tous des pirates!»
Les pirates évoluent dans un monde sans compassion, c'est bien connu. Et lui, Larry Huras est bien placé pour le savoir. En pleine série de play-off, en pleine tourmente - Lugano était mené 2-0 dans la série face à Ambri-Piotta -, le Canadien a été alors congédié. «Je ne le cache pas, ce fut un coup dur, je dirais même un coup bas, mais je suis quelqu'un qui survit à ce genre d'événements. Si ça ne te tue pas, ça te rend encore plus fort.» Larry Huras, pendant de longues minutes détaillera cette longue série de quart de finale de play-off, le réveil de son équipe, le but fou de Vauclair en prolongation, la demi-finale et la finale.
Cet événement l'a miné, c'est évident. Et ça laisse des traces. Son successeur, Ivano Zannatta, est également présent à Riga comme consultant pour la TSI! D'après nos informations, les deux hommes ne se sont pas encore adressé la parole à Riga. Drôle d'ambiance!
Larry Huras avoue quelques ouvertures, en Allemagne, en Suède et en Suisse. Rien de concret encore pour l'instant. «Je suivrai mon chemin et j'attendrai. Je pense prochainement retourner aux Etats-Unis, à Salt Lake City, comme je l'avais fait il y a quatre ans. Sans vraiment m'engager, je sais que j'ai un poste d'assistant qui m'attend.»
Et il rebondira, ça il en est convaincu! «Dans la vie, tu es sûr de trois choses: la mort, les impôts que tu vas payer et les changements d'entraîneur au mois de novembre!» /RKO