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Roger Federer en mode diesel

Il est 19h et des brins d’herbe, l’heure du rendez-vous web. Voici ce qu’il fallait retenir de cette deuxième journée à Wimbledon, qui est encore loin d’être terminée...

02 juil. 2019, 19:23
Roger Federer a laissé filer un set face au Sud-Africain Lloyd Harris, avant de remettre les pendules à l'heure.

De notre envoyé spécial, Pierre Salinas

Le Suisse du jour

Malgré la perte du premier set, Roger Federer (ATP 3) a passé le cap du premier tour sans encombre (3-6 6-1 6-2 6-2). Opposé à Lloyd Harris (ATP 86), un jeune et grand Sud-Africain qui n’avait encore jamais mis les pieds à Wimbledon, le Bâlois s’est d’abord présenté dans l’habit de Stan Wawrinka: en mode diesel. Quelques fautes inhabituelles ont instillé le doute parmi le public du court central, soudain rassuré quand, à 2-1 dans la deuxième manche, son favori a réussi le break pour ne plus être rattrapé. Au prochain tour, Roger Federer affrontera un autre jeune premier en la personne de l’Anglais Jay Clarke (ATP 169), 20 ans, qu’il n’a encore jamais affronté.

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Le «lapin» du jour

Le duel suisse n’aura pas lieu. La faute à Stefanie Voegele (WTA 97), qui aurait retrouvé Belinda Bencic (WTA 13) au deuxième tour, jeudi, mais qui a fini par s’incliner devant plus forte qu’elle: l’Estonienne Kaia Kanepi (WTA 76). Score: 5-7 7-5 6-4.

Stefanie Voegele a posé un lapin à Belinda Bencic. Photo: Keystone

La phrase du jour

«Je suis sur le bon chemin. J’ai déjà dit ça par le passé mais, cette fois, j’y crois.» Timea Bacsinszky (WTA 91) a tenu à relativiser sa défaite 6-2 6-4 face à l’Américaine Sloane Stephens (WTA 9), laquelle «a tenu son rang», note la Vaudoise. Loin de se morfondre, celle-ci préfère retenir sa joie de jouer retrouvée, à l’exemple du sourire qu’elle a arboré sur le court malgré un scénario qui lui était défavorable. «Ce printemps, j’ai perdu un ami proche, une personne très jeune qui avait deux enfants en bas âge, raconte-t-elle. Parce que je suis toujours dans l’empathie, j’en ai beaucoup souffert, raison pour laquelle je n’ai pas participé à la Fed Cup (réd: contre les Etats-Unis en avril).» De cette tragédie, la nouvelle Timea Bacsinszky a tiré cette leçon: «Je dois faire les choses d’abord pour moi, pas pour les autres.»

Timea Bacsinszky est convaincue d’être sur «le bon chemin». Photo: Keystone

Le grincheux du jour

Plus que Rafael Nadal (ATP 2), qui a peu goûté sa rétrogradation de tête de série No 2 à 3, droit que seul Wimbledon s’arroge, Dominic Thiem peut l’avoir saumâtre. Déclassé lui aussi (de 4 à 5), l’Autrichien a hérité du pire premier adversaire qui soit: Sam Querrey, alias le bombardier de Californie. Redescendu à la 65e place mondiale, l’Américain n’en est pas moins un spécialiste de la surface, où il a réussi la plus belle performance de sa carrière (demi-finale à Wimbledon en 2017). Ce qui devait arriver arriva donc: Dominic Thiem s’est pris les pieds dans le gazon, jusqu’à quitter le court avec un 6-0 dans les dents. Qui n’ont pas fini de grincer…

Pas content Dominic Thiem, mais alors pas du tout. Photo: Keystone

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