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Retour poussif pour Roger Federer à Dubaï

Le Bâlois, qui n’avait plus joué depuis l’Open d’Australie, a battu Kohlschreiber en trois sets à Dubaï.

26 févr. 2019, 00:01
epa07397055 Roger Federer of Switzerland in action against Philipp Kohlschreiber of Germany during their first round match at the Dubai Duty Free Tennis ATP Championships 2019 in Dubai, United Arab Emirates, 25 February 2019.  EPA/ALI HAIDER UAE TENNIS DUBAI CHAMPIONSHIPS

Absent des courts depuis son élimination en huitième de finale de l’Open d’Australie, Roger Federer s’est qualifié pour le deuxième tour du tournoi de Dubaï. Le Bâlois, No 7 mondial, est difficilement venu à bout de l’Allemand Philipp Kohlschreiber (ATP 31) 6-4 3-6 6-1.

Ce succès a été tout sauf tranquille, au terme d’un de ces matches où il est compliqué de démêler les bonnes nouvelles des sources d’inquiétude. Une chose est certaine: cela n’a de loin pas été un grand Federer, face pourtant à une de ses «victimes» préférées, qu’il a toujours battue, en désormais 14 rencontres.

Le Bâlois, dont l’attitude conquérante et l’empressement entre les points laissaient présager une victoire expéditive, a été de plus en plus bousculé par son adversaire au fil des minutes, à partir de la moitié du premier set. Une manche initiale durant laquelle il avait réussi le break d’entrée de jeu pour ne plus lâcher son os.

Un scénario répété dans le troisième set. Cette gestion des avantages constitue probablement la principale satisfaction de la journée. Mais la machine n’était pas aussi huilée qu’il n’y paraissait et Kohlschreiber a su en profiter pour remporter le deuxième set.

«Conditions difficiles»

«Les conditions étaient difficiles», a insisté le Bâlois. «Après l’Australie, je suis rentré en Suisse, me suis entraîné en salle la journée et je me retrouve ici à jouer en extérieur et de nuit. Donc la seule chose qui importait aujourd’hui était de passer pour enchaîner les matches et, dans ce contexte, je suis content de mon niveau.»

Roger Federer, en quête d’un huitième titre dans son autre «chez lui» à Dubaï, mais, surtout du 100e trophée de sa carrière, a connu bien des difficultés à imposer un rythme. La faute peut-être au vent, ou alors à un manque de compétition. Cet ATP 500 n’est en effet que le deuxième tournoi de l’année pour le Suisse.

A priori, l’homme aux 20 titres du Grand Chelem aura encore l’occasion de peaufiner ses réglages au deuxième tour face à un autre de ses «souffre-douleur» attitrés, à savoir Fernando Verdasco. Le vétéran (35 ans), ATP 32, a perdu six fois en autant de matches contre le Maître, et il n’a même remporté qu’un seul set sur 14 disputés. «J’espère que je vais gagner mon 100e titre ici à Dubaï, a conclu Federer. Parce que je n’ai vraiment pas envie que l’on me parle de ça encore pendant les jours, les semaines ou les mois à venir.» 

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