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Pour Roger Federer, «la vie continue»

Malgré la défaite dure à avaler en finale de l'US Open - 6-3 6-7 (4-7) 6-4 6-7 (4-7) 2-6 -, Roger Federer estimait avoir vécu une année exceptionnelle. Et le Bâlois ne compte pas s'arrêter là, Bâle et les Masters font partie de ses objectifs.

23 sept. 2009, 09:43

«Cette année, j'ai gagné deux tournois du Grand Chelem. Je n'ai perdu les deux autres qu'au cinquième set en finale. Par ailleurs, je me suis marié. J'ai eu deux enfants. Que demander de plus?» Roger Federer faisait contre mauvaise fortune bon cœur. Cette défaite contre Del Potro ne doit pas, à ses yeux, ternir une année exceptionnelle.

«La vie continue», poursuivait-il. «J'ai encore des objectifs en cette fin de saison: conserver ma place de No 1, gagner Bâle et le Masters de Londres. Je n'ai pas le droit d'être déçu de mon parcours à l'US Open. J'ai livré un grand tournoi. Ce soir, j'ai eu ma chance. Je n'ai tout simplement pas su la saisir.»

Le Bâlois ne se pardonne pas d'avoir laissé filer le deuxième set. «Surtout que j'ai le sentiment que ce fut le plus... mauvais de Del Potro», rageait-il. Avant de mener 5-4 30-30 sur son service, Roger Federer avait laissé échapper deux balles de double break à 3-1. «J'avais vraiment le contrôle de la partie. Beaucoup plus qu'à Melbourne face à Nadal. Perdre une finale en passant à deux points du match est très dur à digérer», avouait-il. «Mais sur ce jeu de 5-4 au quatrième set, Del Potro me sert deux premières balles qui ne m'ont pas permis d'engager l'échange.»

Il tenait, bien sûr, à rendre hommage à l'Argentin, le deuxième joueur après Nadal capable de le battre en finale d'un tournoi du Grand Chelem. «Il fut vraiment très fort sur la fin du match», lâchait Federer. «Il s'est montré particulièrement solide au moment de conclure. Son coup droit fait très mal et son revers est techniquement parfait.»

Roger Federer n'a pas pu s'appuyer vraiment sur son service lors de cette finale avec 50% de réussite en première balle et 13 aces contre 11 doubles fautes. «J'ai tenté de corriger le tir. Je n'y suis pas parvenu», déplorait-il. «Ce manque d'efficacité ne lui a pas permis de gagner des «points gratuits» qui lui auraient sans doute aidé à tenir plus longtemps le choc sur le plan physique. /si

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