Il est 20h20 en ce lundi soir. La nuit est tombée depuis plus d’une heure sur New York. Juan Martin del Potro s’en aperçoit-il à cet instant-là? Debout au milieu du Grandstand, il semble absent, sonné par sa victoire en cinq manches aux dépens de l’Autrichien Dominic Thiem (1-6 2-6 6-1 7-6 6-4). Un exploit qui lui ouvre les portes des quarts de finale, celles d’un affrontement royal, cette nuit, contre Roger Federer. La foule, elle, est en transe. Elle vient de vivre une épopée, une chanson de geste(s) empreinte d’émotion et de pathos, de celles qui donnent au tennis ses lettres de noblesse.
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