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La même entame

Roger Federer et Rafael Nadal n'ont guère tremblé pour leur entrée en lice à Flushing Meadows. Prochain adversaire pour le No 1 mondial, un Britannique. Henman ou Rusedski Promis à s'affronter dimanche prochain pour une troisième finale de rang dans un tournoi du Grand Chelem, Roger Federer (No 1) et Rafael Nadal (No 2) ont réussi la même entame à Flushing Meadows. Le Bâlois et le Majorquin ont remporté leur premier tour en trois sets au cours d'une journée marathon qui comportait... 73 simples à son programme!

31 août 2006, 12:00

Après la charge de Nadal contre Mark Philippoussis (ATP 113), Roger Federer a cueilli sans difficulté sa 25e victoire à l'US Open. Grâce notamment à des breaks réussis d'entrée dans chaque set, le No 1 mondial a très vite réduit Yeu-Tzuoo Wang (ATP 109) au rang de faire-valoir. Véloce, souvent capable d'armer des coups surprenants, le Taïwanais a compris sa douleur face à un Federer auteur d'un match extrêmement sérieux, conclu 6-4 6-1 6-0 en 1h40 sur un passing de revers. Perfectionniste dans l'âme, Federer trouvera peut-être une seule fausse note dans cette partie: un manque d'efficacité relative sur les balles de break avec 8 gagnées sur 18 jouées.

Le Bâlois, qui restait sur sa défaite concédée au deuxième tour à Cincinnati face à Andy Murray, a réussi la démonstration que le public new-yorkais attendait. Au deuxième tour, il entend la poursuivre devant le vainqueur du duel britannique qui opposait Tim Henman (ATP 62) à Greg Rusedski (136). Avec le Péruvien Luis Horna (61), Rafael Nadal a hérité pour ce deuxième tour d'un adversaire, a priori, moins commode.

Malgré un Philippoussis qui a armé 19 aces et qui a gagné 94% de points joués sur sa première balle (45-48), Rafael Nadal n'aura pas tremblé une seule seconde pour s'imposer 6-4 6-4 6-4. Sautillant comme un boxeur avant d'engager le combat, il a porté d'entrée le coup décisif. Sur le premier jeu du match, Nadal réussissait trois coups gagnants sur son coup droit pour signer le break «blanc» sur une double faute de Philippoussis. En moins de deux minutes, le match avait basculé en sa faveur. L'Australien a, en effet, dû attendre le quatrième jeu du troisième set pour inquiéter pour la seule fois du match Nadal sur son service. Philippoussis se procurait quatre balles d'égalisation à 2-2 que le Majorquin écartait avec autorité.

Face à un serveur de la trempe de Philippoussis, il est hasardeux d'évaluer le niveau actuel du jeu du No 2 mondial. On le sait, le «decoturf» avec son rebond très bas est peut-être la surface sur laquelle Nadal est le moins à l'aise. Lors de ses deux premières participations à New York, il n'avait pas été au-delà des seizièmes de finale. Cet été, ses résultats à Toronto et à Cincinnati furent décevants avec des défaites contre Tomas Berdych et Juan Carlos Ferrero.

Sa moins bonne surface

«Ce match contre Philippoussis est le meilleur que j'ai livré depuis Wimbledon, lâchait Nadal. Mon premier jeu fut tout simplement parfait. D'ailleurs, je n'avais pas trop le choix pour éviter toute mauvaise surprise.» Une mauvaise surprise qui a longtemps guetté David Nalbandian (No 4). Face à l'Allemand Michael Berrer (ATP 124), le vainqueur du Masters fut, en effet, mené deux sets à un et 4-2 dans le quatrième set. Il a pu exploiter la fébrilité de l'Allemand pour renverser la situation et rencontrer au deuxième tour un certain... Marat Safin (ATP 104). / si

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