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La grogne des skieurs à Bormio

Plusieurs skieurs arrivent énervés à Bormio après le géant et le géant parallèle d’Alta Badia dimanche et lundi, courus selon eux sur une piste indigne.

27 déc. 2019, 00:01
/ Màj. le 27 déc. 2019 à 08:35
Marco Odermatt lors du géant d'Alta Badia dimanche.

Les skieurs de la Coupe du monde ont rendez-vous dès aujourd’hui pour une double ration de descente puis un combiné à Bormio (Italie), après avoir lourdement critiqué la piste proposée le week-end dernier à Alta Badia (Italie).

Plusieurs skieurs arrivent énervés après le géant et le géant parallèle d’Alta Badia dimanche et lundi, courus selon eux sur une piste indigne, mettant la pression avant l’une des pistes les plus exigeantes du circuit.«Il y a eu beaucoup de ‘déchets’ avec plusieurs blessures parce que la piste n’était pas prête du tout. Il y a eu beaucoup d’amateurisme, une organisation pas très bonne», a regretté Alexis Pinturault, qui s’est blessé à la cuisse gauche (lésion musculaire) et tente de récupérer avant le combiné prévu dimanche.

A lire aussi : Ski alpin – Géant d’Alta Badia: Marco Odermatt en embuscade

Le Suisse Marco Odermatt s’est lui blessé dimanche et a été opéré lundi du ménisque externe du genou droit, pour un retour annoncé au mieux un peu avant la fin de la saison.«Si ce genre de piste est acceptable pour une course, c’est vraiment très ‘limite’», a déclaré le vainqueur du géant, Henrik Kristoffersen.

«Je ne blâme pas les organisateurs car ils font ce que la FIS (Fédération internationale de ski) leur dit de faire. Peut-être que la course était juste, mais elle était moche car tout le monde a skié moche.»

«Jamais vu ça»

C’est bien la FIS qui concentre les critiques des skieurs et notamment du Français Victor Muffat-Jeandet. «Félicitations à la FIS pour une nouvelle magnifique préparation de course et un superspectacle», écrit-il sur ses réseaux sociaux de façon ironique. «Je n’ai jamais vu ça depuis mes débuts en Coupe du monde en 2009 (...) je pense que la FIS a les moyens suffisants pour dédier une équipe seulement à la préparation des pistes et que ce soit fait bien en amont, pas quelques jours avant les courses seulement.»

«C’est une question de sécurité et pour montrer notre sport sous son meilleur jour avec du spectacle pour le public», ajoute Muffat-Jeandet, qui critique régulièrement la FIS comme d’autres skieurs estimant qu’elle n’écoute pas assez la voix des athlètes.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

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Feuz aux avant-postes malgré une main cassée

Beat Feuz semble avoir gardé une bonne forme après les fêtes de Noël. Le Bernois a réussi le 7e temps de l’unique essai chronométré en vue des deux descentes malgré un os de la main cassé.

Il a concédé une demi-seconde au Français Brice Roger, qui a surpris tout son monde. Les deux Italiens Dominik Paris et Mattia Casse suivent aux 2e et 3e places. Les autres Suisses ont perdu plus de temps. Le deuxième d’entre eux, Urs Kryenbühl, pointe au 9e rang avec 63 centièmes de retard. De son côté, Niels Hintermann se retrouve au 24e rang avec un débours de 2’’.

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