Killian Peier s’était profilé comme le favori secret après de très bons entraînements; après la qualification, il a cru en la médaille et lors du concours, il s’est adjugé le bronze. Le Vaudois est devenu professionnel.
«En saut à skis, il n’y a pas seulement besoin d’un ski rapide, d’une bonne technique et d’une combinaison pour que ça passe. La tête décide», explique Berni Schödler, qui avait remarqué depuis l’été dernier des frappantes progressions dans les performances du Vaudois. Deux victoires en Coupe continentale, ainsi que des troisième et quatrième rangs au Grand Prix d’été, laissaient augurer de bons résultats.
Fierté légitime
«Killian a remarqué, après avoir manqué les JO, que quelque chose ne jouait pas. Il en a tiré les conséquences», souligne le chef de la discipline suisse. «Chaque athlète doit remarquer lui-même pourquoi il échoue pendant les concours, si la peur de mal faire règne.» Peier a...