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Rendez-vous dans dix ans?

Le vétéran «suisse» Marco Büchel loin de songer à la retraite Lake Louise constituait ces dernières années un pensum pour les skieurs suisses. Cette fois, la reprise s'est avérée faste pour l'équipe helvétique qui a brillé au Canada, notamment grâce à Marco Büchel (35 ans) plus vieux skieur à avoir gagné une épreuve dans l'histoire de la Coupe du monde. Le seul problème, c'est que Büchel court pour le Liechtenstein...

28 nov. 2006, 12:00

L'entraîneur en chef Martin Rufener est évidemment très satisfait de cette entrée en matière. Les Suisses n'avaient guère réussi un tel tir groupé la saison dernière. La 5e place de Cuche, la 9e de Kernen et la 11e de Hoffmann en descente constituent un encouragement certain pour la suite. Il en va de même en Super-G où Defago, Kernen et Cuche se sont classés du 7e au 9e rang. «Nous avons bien débuté, se réjouit Rufener, mais nous pouvons cependant faire mieux qu'une 7e ou 8e place. Notre dernière victoire remonte à trois ans et je suis convaincu que nous remonterons sur la plus haute marche du podium cette saison.»

Le premier vainqueur du team suisse, Marco Büchel, clairement le No 1 de l'équipe nationale de vitesse, était autrefois avant tout un spécialiste de géant. En tant que tel, il a été vice-champion du monde voilà huit ans. Mais Büchel, bien qu'il soit Suisse par sa mère et s'entraîne avec les skieurs helvétiques, court toujours pour le Liechtenstein. «Pour l'entraîneur, ça doit être frustrant. Quand je gagne, c'est l'un de ses coureurs qui gagne. Une bonne partie du mérite revient au coach. Etant intégré à l'équipe, la victoire est en plus fêtée comme il se doit.»

Avant sa première descente de la saison, Büchel ne pensait pas à la victoire. «Cinq jours avant la course, je ne pouvais pas vraiment skier. J'ai dû subir des infiltrations et prendre des calmants. Puis, m'entraîner à fond.» Le Liechtensteinois souffrait d'une côte fêlée et d'une contusion à la cage thoracique...

Le vainqueur le plus âgé en Coupe du Monde savoure d'autant plus le moment présent. «Remporter une victoire à 35 ans, c'est un rêve. Je voudrais en avoir 25 et courir encore dix ans. Mais maintenant est-ce que mon organisme le supportera encore?» s'interroge-t-il. / si

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