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Rafael Nadal souffle dans la nuque de Roger Federer

Les routes de Roger Federer et Rafael Nadal vont à nouveau se croiser lors du Masters Series de Montréal, un mois après une passionnante finale de Wimbledon remportée en cinq sets par le Bâlois. La place de No 1 mondial sera plus que jamais en jeu dans les prochains mois.

08 août 2007, 12:00

«La situation est plus serrée que jamais», reconnaît le quintuple vainqueur des All England Championships. Federer possède certes une marge encore confortable sur son rival ibère au classement technique (1835 points, contre 2065 après Wimbledon). Nadal pointe en revanche en tête de la Race 2007, dont le vainqueur occupera également la tête de l'Entry System à la fin de l'année.

Vainqueur à Toronto, New York, Tokyo, Madrid, Bâle et à la Masters Cup de Shanghaï durant la deuxième partie de l'année 2006, Roger Federer doit défendre au total 3285 points d'ici la fin de la saison. Nadal n'avait pour sa part conquis que 795 points (soit 2490 de moins que le Bâlois!) pendant la même période, au cours de laquelle des places de demi-finaliste à la Masters Cup et de quart de finaliste à l'US Open constituèrent ses meilleurs résultats...

Comme à son habitude, le gaucher de Manacor refuse malgré tout d'endosser le costume de favori. «Il est exact que je suis le leader du classement annuel», reconnaît Nadal, titré à Montréal en 2005 mais sorti dès le troisième tour à Toronto douze mois plus tard. «Mais Federer aura nettement l'avantage dans les tournois qui suivent. Ai-je une chance de m'emparer prochainement de la première place mondiale? Reposez-moi la question après l'US Open», poursuit le Majorquin, qui s'est aligné à Stuttgart - où il a conquis le titre aux dépens de Stanislas Wawrinka - pour ne pas arriver à Montréal à court de compétition.

Federer, qui n'est arrivé que samedi au Québec alors que Nadal est à pied d'?uvre depuis mercredi dernier, n'a cependant pas non plus chômé durant le mois qui a suivi Wimbledon. Après une semaine de repos en Suisse, il a mis le cap sur Dubaï où il s'est astreint à un entraînement intensif de deux semaines en compagnie du capitaine de Coupe Davis Severin Lüthi et d'Yves Allegro.

Il n'y a par ailleurs rien de nouveau au chapitre entraîneur. «Peut-être pourrai-je en dire plus après l'US Open», glisse le Bâlois, qui ne veut pas encore entendre parler de Nadal. «Je suis à Montréal pour gagner le titre. Le nom de mes adversaires m'importe peu.» /si

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