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Racisme dans le football: Sepp Blatter monte au créneau

Le président de la FIFA a vivement condamné l'incident raciste qui a impliqué des supporters de Chelsea à Paris. Sepp Blatter a également réagi aux propos tenus par Arrigo Sacchi.

18 févr. 2015, 12:43
Après le désistement de Platini, on voit mal qui pourrait menacer le siège de Sepp Blatter.

Sepp Blatter a condamné l'incident raciste à Paris qui a impliqué des supporters de Chelsea et les propos tenus par Arrigo Sacchi sur la présence de "trop nombreux noirs" chez les jeunes footballeurs en Italie. Le président de la FIFA a "condamné les actions d'un petit groupe de supporters de Chelsea à Paris", sur son compte twitter. "Il n'y pas de place pour le racisme dans le football", a-t-il poursuivi.

Mardi à Paris en marge du huitième de finale aller de Ligue des champions contre le PSG, un groupe de fans de Chelsea a repoussé fortement par deux fois un homme noir tentant de monter dans le même wagon de métro qu'eux, selon une vidéo filmée par un témoin et publiée sur le site du quotidien The Guardian. "Nous sommes racistes, nous sommes racistes et on aime ça", ont-ils chanté, répétant plusieurs fois "on aime ça".

L'UEFA a aussi "condamné" l'incident dans un communiqué, se disant "consternée". L'instance européenne a en revanche précisé que les faits ayant "eu lieu loin du stade, en-dehors de la juridiction de l'UEFA, il est du ressort des autorités locales d'enquêter".

Dans un autre tweet, Sepp Blatter s'est également dit "choqué par les commentaires d'Arrigo Sacchi". "La fierté et la dignité ne sont pas des questions de couleur de peau (...) Ca suffit", a-t-il écrit.

Le président de la FIFA faisait allusion aux déclarations de Sacchi rapportées lundi par l'édition en ligne de la Gazzetta dello Sport. L'ancien entraîneur de l'AC Milan et ex-sélectionneur de l'Italie, âgé de 68 ans, s'était exclamé: "L'Italie n'a plus aucune dignité ou fierté parce que nous avons de trop nombreux étrangers jouant dans les championnats des moins de 20 ans: chez nos jeunes, il y a beaucoup trop de noirs".

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