Je l’ai voulu, je l’ai eu. Ce dimanche, dès 11 heures locales (17 heures suisses), je courrai le premier marathon de ma vie, après six petits mois de préparation.
Pendant cette expérience journalistico-sportive (ou sportivo-journalistique, c’est selon), vous avez été plusieurs dizaines à m’écrire de toute la Suisse romande. Vous m’avez raconté VOTRE marathon de New York. Que vous l’ayez fait il y a deux ans ou vingt ans, vos souvenirs sont intacts et vos récits aussi précis qu’ils vous sont précieux.
Vous m’avez décrit cet instant phare où vous avez franchi la ligne d’arrivée de Central Park, cette seconde suspendue en l’air durant laquelle le corps et l’esprit se relâchent enfin simultanément. Ces kilomètres partagés avec des milliers de coureurs grands, petits, gros, maigres, noirs, jaunes ou blancs, femmes, hommes, vieux et jeunes. Cette réjouissance de pouvoir dire, «Je vais le faire!», et de clamer ensuite, «Je l’ai fait!»....