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Nouvelle attaque contre Armstrong

Des témoignages parus dans la presse française mettent encore en cause le septuple vainqueur du Tour «L'Equipe Magazine» développe dans son édition d'aujourd'hui les accusations de dopage à l'encontre de Lance Armstrong. L'hebdomadaire se base sur des témoignages recueillis pendant la procédure judiciaire qui a opposé l'ancien champion cycliste à sa compagnie d'assurances.

25 juin 2006, 12:00

L'hebdomadaire publie les déclarations de plusieurs témoins, notamment Betsy Andreu, la femme de l'ancien coéquipier et ami d'Armstrong (Frankie Andreu), citée également par «Le Monde». Elle a déclaré sous serment qu'Armstrong aurait reconnu auprès d'un médecin l'interrogeant en octobre 1996, après son opération pour traiter son cancer, avoir pris différents produits dopants. L'Américain a obtenu toutefois un arbitrage favorable contre la compagnie d'assurances (SCA Promotions) qui refusait de lui verser, à cause des soupçons de dopage, une prime de 5 millions de dollars pour sa victoire dans le Tour de 2004, la sixième dans la série de sept de l'Américain.

«En février, rapporte «L'Equipe Magazine», la procédure s'est arrêtée avant même que les arbitres aient eu à statuer. SCA a finalement cédé et accepté de payer la prime. SCA a compris que même si elle parvenait à prouver qu'Armstrong s'était dopé, les instances officielles du cyclisme ne le priveraient pas forcément de ses victoires.»

Betsy Andreu a décrit également, selon le journal, une rencontre en catimini entre Armstrong et le préparateur italien Michele Ferrari avant Milan-San Remo 1999. Elle a rapporté, de façon vague, des propos qui apparaissent ambigus de l'ancienne femme d'Armstrong, Kristin, à propos de l'EPO: «Elle a lâché quelque chose comme: 'C'est une sorte de mal nécessaire'.»

L'avocat de Lance Armstrong et un médecin qui l'a soigné ont apporté un démenti à ses allégations. «Lance Armstrong n'a jamais reconnu, suggéré ou indiqué avoir pris des produits améliorant la performance. S'il me l'avait dit, je l'aurais noté et mes collègues aussi» a précisé le Dr Craig Nichols qui a traité l'Américain durant sa maladie. / si-ap

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