Il appartient aux organisations sportives de délier les cordons de leurs bourses en vue de la création, en 2008, de l'Agence nationale antidopage. La Confédération ne prévoit pas davantage de moyens, a dit Samuel Schmid à l'heure des questions au Conseil national.
Les différentes associations sportives doivent faire la preuve de leur engagement, car certaines n'ont pas encore compris que la question du dopage les intéresse directement, a déclaré le ministre des Sports. En couvrant actuellement trois quarts des coûts directs de la lutte antidopage, soit 1,8 million, Berne en fait déjà suffisamment, selon lui.
La Confédération contribue financièrement à d'autres volets du combat contre le dopage, comme la lutte contre les toxicomanies ou la formation des entraîneurs, a ajouté Samuel Schmid. L'an dernier, le Conseil exécutif de Swiss Olympic s'est dit prêt à boucher les trous avec ses propres fonds, sans que l'encouragement du sport n'en souffre. D'après Swiss Olympic, les sommes nécessaires devraient provenir de partenaires économiques ou d'un fonds.
Actuellement, la lutte antidopage incombe à Swiss Olympic et à l'Office fédéral du sport, qui est aussi chargé de mettre sur pied la nouvelle agence nationale. / ats