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Les Bleus sonnés, mais debout

16 juin 2008, 12:00

Ils sont sonnés. Et encore, ils n'ont, paraît-il, pas lu les journaux qui affirmaient hier «Il est temps de trancher» ou «Sont-ils défendables?»... Ils sont sonnés, mais ils veulent prendre leur revanche demain soir contre l'Italie. Hier à Châtel-Saint-Denis, Grégory Coupet, le gardien, avouait que lui et ses coéquipiers commençaient seulement à émerger, à reprendre pied: «Mais c'est pour cela qu'on est des professionnels, pour accepter les défaites, et pour réagir. On s'appuiera mardi (réd: demain) sur la bonne ambiance qui règne dans l'équipe, sur la perspective d'un match excitant, pour montrer que nous savons nous remettre en cause».

Franck Ribéry, lui, avec ce franc-parler qui va si bien avec le bonhomme, certifiait que «ça a été dur, qu'on a pris une bonne gifle». Mais il croyait en une réaction forte de l'équipe de France qui, de toute façon, n'a pas le choix: «Les Italiens vont nous rentrer dedans, ils voudront gagner. Il s'agira d'être prêts pour ne pas se faire bouger dans tous les sens.» Le joueur-vedette du Bayern Munich en appelle aussi à un certain panache: «Jouons plus décontractés, libérons-nous. C'est dur d'en prendre quatre, mais il faut vivre, on doit tout donner mardi et y croire.»

Quand un nom vient dans la conversation, celui de Zidane, un immense sourire éclaire le visage de Franck Ribéry: «C'est dans ces moments-là, bien sûr, dans ces moments difficiles, qu'on pense à lui. Parce qu'il était le capitaine, celui qui faisait de grandes choses au bon moment... Mais il n'est pas là, et même s'il manque beaucoup, c'est à d'autres de se révéler.»

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