Centré autour de ce procès, «L.A. officiel», qui sort aujourd'hui, reprend les témoignages qui l'ont émaillé, notamment celui d'un expert démontant les justifications scientifiques de la mutation d'Armstrong après son cancer des testicules, en 1997. Michael Ashenden, père du test sanguin de dépistage de l'EPO, réduit à néant les arguments avancés par des médecins pour justifier l'évolution d'Armstrong.
Pierre Ballester et David Walsh, les deux auteurs, s'appuient aussi sur les témoignages de la femme d'Armstrong, qui aurait avoué avoir entendu son mari reconnaître sa consommation de produits dopants. «Ce n'est pas de l'acharnement, explique Pierre Ballester, «c'est un complément d'enquête qui remet en perspective les témoignages éclairant la personnalité d'Armstrong», un coureur «convaincu de dopage, à la carrière marquée par le mensonge et la tricherie» et qui pourtant a quitté le cyclisme «indemne, impuni, intouchable».
L'équipe CSC a annoncé sa séparation à l'amiable avec Ivan Basso. L'Italien, qui était impliqué dans l'affaire Puerto, avait obtenu la semaine passée le droit de recourir. La décision a été prise d'un commun accord, a précisé la formation danoise. Le Lombard avait été écarté du dernier Tour de France et des autres compétitions par son équipe à cause des soupçons pesant sur lui. Jeudi dernier, il a obtenu le droit de courir par les autorités sportives italiennes, en l'absence de preuves utilisables.
Selon la presse italienne, l'équipe Discovery Channel est intéressée par les services de l'Italien. La formation Milram pourrait également être sur les rangs, tout comme des équipes qui ne disposent pas d'une licence ProTour. /si