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Jan Ullrich: l'étau se resserre

05 avr. 2007, 12:00

Le Parquet de Bonn a réfuté la thèse de la manipulation avancée par les avocats de Jan Ullrich pour expliquer que des poches de sang, retrouvées en mai au cabinet du médecin Eufemiano Fuentes, aient été attribuées à l'ancien coureur allemand.

«Il n'y a aucune indication de manipulation» a assuré Friedrich Apostel, qui instruit une plainte pour escroquerie contre Ullrich. La veille, le Parquet de Bonn avait annoncé qu'après comparaison ADN de poches de sang entreposées chez le docteur Fuentes avec un échantillon de salive d'Ullrich, «il ne faisait aucun doute» que le sang, identifié par des noms de code, appartenait au vainqueur du Tour de France 1997.

M. Apostel a par ailleurs indiqué qu'il attendait «une réaction officielle des avocats d'Ullrich»: «J'ai le grand espoir» que l'instruction de ce dossier soit terminée d'ici la fin de l'année, a-t-il ajouté, en précisant que «des cas similaires ont déjà pris deux ans». En l'absence d'une législation antidopage en Allemagne, Ullrich fait l'objet d'une plainte pour escroquerie émanant de Britta Bannenberg, professeur d'Université à Bielefeld, spécialiste en criminologie et elle-même ancienne athlète.

La formation allemande T-Mobile a admis être «déçue mais pas surprise» par les révélations de la justice allemande. «Lorsque nous avons décidé de retirer Jan Ullrich de l'équipe qui allait participer au Tour de France 2006, il affirmait qu'il n'avait jamais été en contact avec Fuentes» a précisé Christian Frommert, porte-parole de T-Mobile. «Les informations du Parquet de Bonn montrent le contraire.»

Par ailleurs, le porte-parole de T-Mobile a exhorté le pouvoir sportif à «tester les autres coureurs figurant sur la liste des clients» du Dr Fuentes. «Le cas Ullrich montre que les comparaisons ADN valent le coup» a-t-il souligné. / si

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