Un buffet petit-déjeuner dans un hôtel turinois. Pâtisseries, confiture, bacon. «C’était devant le grille-pain. C’est la première fois que je discutais avec Wayne Gretzky, tout naturellement», sourit Patrick Fischer. «The Great One», l’homme qui a façonné le hockey moderne. Pendant un an, le sélectionneur de l’équipe de Suisse a côtoyé la légende canadienne. «Il a été mon entraîneur aux Phœnix Coyotes lors de ma saison en NHL», rappelle-t-il.
Avant d’embrasser la carrière de coach, le Zougois de 41 ans a été joueur. Et quel joueur. Un centre racé, élégant mais gratteur aussi. Passeur, buteur, ponceur, il savait tout faire. «C’était une situation assez spéciale», reprend-il. «Nous étions aux JO à Turin, en 2006, et Wayne Gretzky était manager du Canada. J’allais sur mes 30 ans, soit un peu vieux pour la NHL. Il m’a vu à Turin et a voulu me prendre à Phœnix.»
Charisme et caractère
Pendant...