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Trois Chaux-de-Fonniers ont croisé Mark Streit

Loris Weber (13 ans), Stéphane Morin (12 ans) et Auguste Impose (11 ans) ont participé mi-février au tournoi Pee-Wee au Québec. Ils ont eu la chance de croiser Mark Streit à New-York. Une aventure magique qu'ils ne risquent pas d'oublier.

05 mars 2009, 10:47

Loris Weber (13 ans), Stéphane Morin (12 ans) et Auguste Impose (11 ans) ont les yeux qui s'illuminent lorsqu'ils parlent de leur périple transatlantique. Rencontrer le plus grand hockeyeur suisse, Mark Streit, chez lui, à New-York, est un rêve pour beaucoup de jeunes hockeyeurs helvétiques. Et une réalité, désormais, pour ces trois Chaux-de-Fonniers.

Sélectionnés pour participer au tournoi international Pee-Wee avec Les Lynx de la Suisse romande, les trois joueurs du HCC ont eu la chance, cette année, de rendre visite au plus grand défenseur de l'histoire du hockey helvétique au Nassau Veterans Memorial Coliseum, le refuge sacré des New-York Islanders. «Nous sommes allés voir l'entraînement et avons pu avoir un autographe ainsi qu'une photo avec Mark Streit. Le voir de près et pouvoir échanger deux mots avec lui fut tout simplement fabuleux», lance, émerveillé, Loris Weber.

A New-York, les trois compères ont également assisté à deux rencontres de NHL, au mythique Madison Square et à Long Island. «Tout est incomparable avec la Suisse», souligne Stéphane Morin. «Le jeu est plus rapide, les charges sont plus violentes et il y a de nombreuses bagarres. C'est vraiment cool!»

Aucun détail n'a échappé à leurs yeux de lynx. «Chez nous, on a l'habitude de manger des sandwichs et des saucisses au match. Là-bas, c'est plutôt hamburgers et hot-dogs», ajoute-t-il.

Etrangement, de leur voyage dans la Grande Pomme, c'est la ville elle-même qui semble les avoir le plus marqué. «C'est presque comme à la télévision. ça bouge dans tous les sens, il y a du monde partout et on entend toutes les minutes des sirènes d'ambulances ou de voitures de police», relève Loris Weber.

L'architecture ne les a pas non plus laissés indifférents. «On a de la peine à se rendre compte de la hauteur des buildings dans les films. Ils sont énormes. La Tour Espacité, à côté, c'est droit rien», reprend Auguste Impose.

Les Chaux-de-Fonniers ont toutefois un regret. Celui de ne pas avoir pu visiter la Statue de la Liberté. «On a trouvé cela bizarre. C'est comme si on se rendait à Paris sans aller voir la Tour Eiffel», déplore Loris Weber.

Malgré cela, les trois jeunes pousses du HCC ont vécu deux semaines magiques qu'ils ne risquent pas d'oublier. Ils n'ont pas seulement visité New-York. Ils ont aussi joué au hockey. A Québec, dans le Coliseum Pepsi (8200 places), les Chaux-de-Fonniers ont participé au tournoi international Pee-Wee du 11 au 22 février. Passés sans encombre les deux premiers tours, ils se sont fait bouter hors de la compétition en huitièmes de finale par une équipe du Connecticut. Lors de la prolongation.

«On pensait avoir gagné et on était prêt à célébrer notre victoire, mais nos adversaires ont égalisé à une seconde et sept dixièmes de la fin. C'est vraiment rageant», entonnent-ils en chœur. «Mais nous gardons tout de même de très bons souvenirs. Ce n'est pas tous les jours que l'on aura la possibilité de jouer devant 8000 spectateurs!»

Effectivement. /LME

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