Thomas Rüfenacht sort de la glace de Paris-Bercy. Plié en deux, il s’appuie sur sa canne. Le visage marqué par l’effort de l’entraînement, l’Américano-Suisse de 32 ans cherche son second souffle. En zone dite mixte, il s’affale sur la barrière séparant joueurs et journalistes. «Un instant, attendez un instant...», dit-il poliment. Il esquisse un rictus presque douloureux. Une grande respiration, puis un râle, quelque part entre «arrghh» et «pfffrrr».
Samedi 22 avril, alors que l’équipe de Suisse affrontait la Russie à Bienne, l’agent provocateur du CP Berne paradait dans les rues de la capitale fédérale. Une fête, puis une autre, avant quelques jours à Amsterdam entre champions nationaux. «Je ne suis resté qu’une seule nuit», rassure le Lucernois d’origine. «C’est normal, un titre doit quand même un peu être célébré. On a passé quelques belles soirées...» Le retour à la PostFinance-Arena dans la nuit du 17 au...