Son héros s’appelle Roger Federer. Et c’est peut-être de là que le Bernois d’origine a hérité de certains traits de caractère de l’homme aux vingt titres de grand Chelem.
Charismatique et discret, le défenseur suisse ne joue jamais les vedettes, malgré un physique de mannequin. Toujours très poli, il incarne presque le Suisse parfait que l’on se représente. Même lorsqu’on le chatouille en lui demandant si les neuf dernières années aux Etats-Unis (il est capitaine des Nashville Predators) l’ont fait devenir yankee, le numéro 90 coupe: «Non non, je me sens toujours plus Suisse qu’Américain.» Le tout dans un sourire pour rassurer tous les éventuels sceptiques.
Roman Josi dispute son huitième championnat du monde, dix ans après sa première expérience. C’était chez lui, à Berne, en 2009. On a l’impression que l’homme fait «partie des meubles» en équipe de Suisse alors qu’il évolue en NHL depuis 2011 et que...