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Hockey: Zurich bat Lugano à la Resega et s'offre un neuvième titre de champion suisse

Zurich remporte le titre de champion suisse de hockey sur glace 2018. C'est le neuvième pour les Lions, qui ont battu Lugano 2-0 à la Resega au terme d'un match extrêmement serré.

27 avr. 2018, 22:30
Ce dernier match a une nouvelle fois été très serré entre Lugano et Zurich.

Les Zurich Lions sont champions de Suisse pour la neuvième fois. Le Z de Hans Kosmmann a remporté 2-0 à Lugano le septième et dernier match de la finale, privant les Tessinois d'un titre qui les fuit depuis 2006.

Finalement, le destin bascule sur des détails. Quelques millimètres de plus ou de moins, quelques centièmes de seconde d'avance ou de retard. Ainsi en a-t-il été du showdown, dramatique, de la National League 2017/18.

 

 

L'ironie est totale au moment de se repasser le but zurichois, inscrit par le capitaine Patrick Geering à la 7e (le deuxième, par Ronalds Kenins, est tombé dans la cage vide dans les ultimes secondes). Dans ces play-off où les spécialistes louent presque davantage les laborieux qui se jettent sur chaque lancer adverse que les artistes capables de création, c'est bel et bien un tir dévié par le malheureux Thomas Wellinger, qui avait pourtant fait "héroïquement" don de son corps, qui a décidé de l'issue de la saison.

La bataille a été âpre entre deux formations très proches l'une de l'autre. A l'image de l'ensemble de cette finale. Mais les ZSC ont marqué à la Resega, ce qu'ils n'avaient plus réussi à faire depuis le premier acte (remporté... 1-0), et il n'en fallait visiblement pas plus pour mettre la main sur le trophée.

Non pas que la rencontre ait été pauvre en occasions, au contraire. Difficile toutefois de conserver suffisamment de lucidité pour transformer l'essai quand autant de débauche d'énergie a été nécessaire pour se retrouver en bonne position. Les systèmes défensifs des deux formations ont fait leur oeuvre: axes bétonnés, attaquants adverses poussés sur les ailes, pucks gelés dans l'arrondi ou à la bande.

 

 

Mais, après cinquante matches de saison régulière, après deux tours de play-off puis après six rencontres intenses dans cette finale, les jambes ont commencé de faire mal. Les blessures cachées ont commencé de transpirer à travers les maillots. Grimaces, douleurs, usure et, par conséquent, incapacité de plus en plus flagrante de tenir sans position sans faillir.

Lugano s'est alors jeté sans compter dans cet espace soudain libéré, au cours d'un troisième tiers-temps qui a vu les Tessinois installer un siège dans la zone de Lukas Flüeler. Mais le portier des Lions n'a pas flanché. Mais les fines gâchettes luganaises, Maxim Lapierre et Gregory Hofmman en tête (sept points chacun depuis le début de la finale), n'ont pas ajusté. Flüeler a du reste sorti le grand jeu face à Lapierre à la 56e. L'arrêt décisif, par excellence.

 

 

Ce sacre, le premier depuis 2014, Zurich est allé le chercher et son parcours mérite le respect. Pour l'obtenir, il a fallu que les hommes du flamboyant intérimaire Hans Kossmann sortent tour à tour Zoug (4-1), le favori Berne (4-2) et, donc, Lugano. Soit les trois équipes qui ont trusté les places de finalistes ces deux dernières saisons.

Ce n'était pas gagné d'avance, les ZSC ayant terminé le tour de qualification à 27 points du leader bernois en ayant perdu la moitié de ses matches. Encore moins en se remémorant les deux derniers exercices des Zurichois, évincés dès les quarts de finale en 2016 et en 2017 en ne remportant que deux parties au total.

Les Zurich Lions n'en ont donc pas fini de grandir. Et leur avenir s'annonce radieux, avec cette nouvelle patinoire d'Altstetten (12 000 places) qui sera ouverte en 2022 et qui permettra à l'organisation d'optimiser financièrement ses matches à domicile. Loin d'un Hallenstadion au loyer autant élevé que les contraintes qu'il impose.

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