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Un double duel helvético-russe

17 févr. 2011, 09:46

Le FC Bâle et Young Boys replongent ce soir dans le bain de l'Europa League. Les deux clubs alémaniques accueillent à la même heure - 21h05 - deux formations russes, le Spartak Moscou et le Zenit Saint-Petersbourg.

Si la tâche de Young Boys face aux champions de Russie s'apparente à une petite mission impossible, le FC Bâle a les moyens de passer le cap de ces seizièmes de finale. Les Rhénans se mesurent à un adversaire qui a dévoilé quelques limites l'automne dernier en Ligue des champions avec notamment une défaite à domicile contre Marseille qui lui fut fatale. Le Spartak éveille de beaux souvenirs dans les rangs du FCB. Il y a huit ans et demi, une victoire 2-0 au Parc Saint-Jacques sur des réussites de Hakan Yakin et Rossi avait parfaitement «lancé» sa formidable campagne 2002-2003 en Ligue des champions. Le Spartak sera, par ailleurs, privé de son buteur brésilien Welliton, suspendu tant à l'aller qu'au retour. Et comme le Zenit, le Spartak livrera au Parc Saint-Jacques son premier match officiel de l'année. Le championnat de Russie ne reprendra, en effet, que le 12 mars.

«Cette confrontation s'annonce très serrée», souligne l'entraîneur du FCB Thortsen Fink qui sera privé de ses deux défenseurs centraux Ferati et Dragovic. «Comme toutes les équipes russes, Spartak s'appuie sur une très grande maîtrise technique», explique-t-il. «Les Russes auront l'avantage de jouer le match retour sur une pelouse artificielle. Ils sont également beaucoup mieux habitués au froid qui nous attend en Russie jeudi prochain. Mais j'ai la conviction que le FCB possède un meilleur collectif».

Avec un budget de 100 millions d'euros et un entraîneur de grand renom - l'Italien Luciano Spalletti -, le Zenit Saint-Petersbourg ne tire pas dans la même catégorie que Young Boys, le FC Bâle ou le Spartak Moscou. Le club de l'ancienne capitale impériale vise tout simplement la victoire ce printemps en Europa League, trois ans après son sacre en Coupe UEFA. Cette saison, il a parfaitement digéré son échec face à Auxerre au tour préliminaire de la Ligue des champions pour réussir le Grand Chelem lors de la phase de poules en Europa League: six victoires en six matches.

«Il est évident que le Zenit est le grandissime favori», admet David Degen qui fera son grand retour au sein de l'attaque des Young Boys après avoir été suspendu contre Bellinzone et Zurich. «Mais je ne suis pas impressionné outre mesure par les Russes. Comme nous, ils ont deux bras et deux jambes». Degen rappelle que Young Boys reste sur quatre victoires à domicile sur la scène européenne, contre Tottenham (3-2), Getafe (2-0), Odense (4-2) et Stuttgart (4-2). L'entame réussie en championnat - 5-1 à Bellinzone et 4-2 contre Zurich - incite les Bernois à croire en leur étoile. /si

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