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Sans Streller, Bâle aurait été ridicule

21 août 2009, 11:17

Sans Marco Streller, le FC Bâle serait reparti d'Azerbaïdjan la tête basse, comme la Suisse en 1996. Menés 1-0 et dominés, les Rhénans ont finalement inversé la tendance grâce à leur international, auteur de deux buts, pour arracher un 3-1 plutôt immérité.

Sans ce réveil tardif, les jours de Thorsten Fink sur les bords du Rhin auraient sans doute été comptés. Vainqueur de seulement deux matches sur six en championnat (deux défaites), le FCB connaît l'un de ses plus mauvais débuts de saison depuis bien longtemps. Tant sur le plan comptable que sur celui du jeu. «On a l'air d'avoir à chaque fois besoin de recevoir un coup avant de pouvoir réagir», s'est emporté Thorsten Fink. «Nous avons dormi durant toute la première mi-temps.»

Un quart d'heure de mise en route, puis dix minutes de légère domination - sans toutefois se procurer la moindre occasion franche - et le reste de souffrance, tel fut le match des Bâlois jusqu'à la 70e. Alors, en trois minutes, Streller trompait deux fois la vigilance du portier Sissokho, impuissant également sur le 3-1 signé Huggel à peine trois minutes plus tard.

Bâle, qui n'avait proposé qu'une succession de fautes, de longs ballons et de gestes manqués, était très bien payé. Va-t-il encore trembler, jeudi prochain au match retour, face à un Bakou tout de même très limité? /si

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