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Plus réaliste, le Bayern envoie Bâle en Europa League

Battu 3-0 par le Bayern Munich, Bâle n'a pas réussi l'improbable exploit et quitte la Ligue des champions. Troisièmes de leur groupe, les hommes de Thorsten Fink joueront les 16es de finale de l'Europa League au printemps.

09 déc. 2010, 10:58

Le miracle n'a pas eu lieu. Le parcours du FC Bâle s'est arrêté hier soir en Ligue des champions. Battus pour la deuxième fois par le vainqueur du groupe, le Bayern Munich, les hommes de Thorsten Fink disputeront les 16es de finale de l'Europa League au printemps en compagnie de Young Boys.

Certes, il fallait un sérieux concours de circonstances pour que les Bâlois poursuivent l'aventure dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Le visiteur devait s'imposer en créant l'exploit à l'Allianz-Arena et compter sur une victoire de Cluj sur l'AS Rome. Aucune des deux conditions n'a été remplie (le match entre les Roumains et les Italiens s'est terminé 1-1), d'où l'absence de regrets, du moins sur la rencontre d'hier soir, quoique...

Si les Bâlois sont passés à côté de quelque chose, c'est bien lors de la venue des Romains au Parc Saint-Jacques (défaite 2-3). Toutefois, hier soir, la rencontre aurait pu prendre une toute autre tournure si les «jaune» d'un soir avaient fait preuve de plus de réalisme. Voilà peut-être ce qui sépare encore le FC Bâle des 16 meilleures équipes du continent.

En effet, qui sait ce qu'il serait advenu si Marco Streller avait fait preuve de plus sang-froid devant le jeune portier Kraft (34e). Car, jusqu'à ce moment-là, les Bâlois avaient plutôt bien empoigné leur match. Mieux, ils se permettaient même le luxe de prendre le jeu à leur compte durant les dix premières minutes, reléguant même le Bayern au simple rang de faire valoir. Mais, les Bavarois sortaient peu à peu la tête de l'eau et inversaient la tendance. Via trois frappe de loin de Kroos, par deux fois, et de van Bommel, ils mettaient la pression sur les Bâlois. C'est ensuite sur une action a priori anodine qu'ils allaient prendre l'avantage. Cabral, bousculé par Contento, se faisait surprendre par le latéral gauche bavarois, qui pouvait offrir l'ouverture du score à Ribéry (35e), qui a sérieusement malmené Inkoom tout au long de la soirée.

Comme si cela ne suffisait pas, Tymoshchuk doublait la mise dans l'enchaînement, profitant de la passivité de la défense bâloise et d'une déviation de Mario Gomez sur un corner de Kroos (37e).

A la pause, la messe était dite et la deuxième période ne fut que remplissage. La soirée tourna même au cauchemar pour les Bâlois dès la reprise, moment choisi par Müller et Ribéry pour en remettre une ultime couche et plier l'affaire avant que le public ne sombre dans l'ennui le plus total.

Le Bayern aurait pu alourdir encore plus la marque sans toutefois en faire une priorité, tandis que les visiteurs ne se remirent jamais des trois coups reçus derrière la tête. Seuls leurs fans reprenaient un peu de poil de la bête pour que la fête soit belle jusqu'au bout.

Le FC Bâle est tombé sur plus fort, mais surtout plus réaliste que lui, hier soir. Même si son parcours en Ligue des champions s'est arrêté à Munich, c'est bel et bien dans la peau d'un européen qu'il passera l'hiver. Le football suisse ne peut que s'en réjouir. /EPE

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