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La «der» de Zurich pour clore une campagne délicate

Eliminé de la course aux huitièmes de finale de la Ligue des champions, Zurich reçoit l'AC Milan ce soir (20h45) pour l'honneur, avec l'espoir de rééditer son exploit du match aller (victoire 1-0).

08 déc. 2009, 08:57

D'ores et déjà éliminé de la Ligue des champions avant la dernière journée, Zurich reçoit l'AC Milan ce soir (20h45), sans prétention. Le FCZ n'a finalement qu'une seule chose à espérer, battre une deuxième fois les Lombards pour offrir à son compte en banque une rentrée conséquente certainement bien venue à quelques semaines de s'offrir, peut-être, un ou plusieurs cadeaux de Noël durant le mercato.

Et les Zurichois pourraient en avoir besoin, eux qui ne pointent qu'à la septième place de la Super League. Incapable d'assumer ses engagements nationaux et européens simultanés, le champion de Suisse s'est enfoncé dans une spirale négative depuis son exploit de Giuseppe Meazza fin septembre.

Dès lors, Zurich a disputé 12 rencontres pour un bilan de 7 défaites, 2 nuls et 3 victoires, dont une en Coupe contre Locarno. «La Ligue des champions a été une expérience difficile», reconnaît Bernard Challandes, qui espère toutefois une réaction.

Malgré quatre défaites pour un succès en C1, les dirigeants du FCZ peuvent se satisfaire de l'opération financière réalisée. Le club a déjà amassé plus de 12 millions de francs pour sa participation et ses résultats, auxquels il convient d'ajouter les recettes des matches à domicile (les deux à guichets fermés) ainsi que les revenus publicitaires et les droits TV. Une victoire contre Milan rapporterait 1,2 million supplémentaire, la moitié en cas de nul.

Encore faut-il résister aux Lombards, revigorés depuis leur déconvenue du match aller, qui constitue leur dernière défaite. Après cinq victoires de suite en Serie A, les Milanais sont revenus dans le sillage de l'Inter (4 points) et n'entendent pas laisser filer le train européen. Jamais victorieux à domicile durant cette campagne, les Rossoneri se sont en revanche imposés tant à Marseille qu'à Madrid.

Ce renouveau, les Lombards le doivent à l'apprivoisement du système de Leonardo, arrivé sur le banc avec en tête un «4-2-e fantasia» qui commence à payer. Le principe est simple: cinq hommes dévolus aux tâches défensives, quatre jouissant de leur liberté créatrice et un patron - Pirlo - entre les deux.

La situation dans le groupe est plutôt favorable à Milan et au Real Madrid. Ce dernier, en position de force, peut se contenter d'un match nul à la maison contre l'OM. Les Phocéens, qui seraient éliminés en cas de non-victoire, peuvent se qualifier s'ils s'imposent et que Milan ne gagne pas, ou alors s'ils imposent avec au moins trois buts d'écart. Ce dernier scénario leur éviterait de devoir attendre le résultat des Rossoneri en Suisse. /si

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