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L'Italie gagne sans jouer

30 oct. 2010, 07:55

La commission de discipline de l'UEFA a donné match gagné 3-0 pour l'Italie contre la Serbie et a infligé à la Serbie un match à huis clos ferme à domicile, avec sursis de deux ans. Ces sanctions font suite aux incidents provoqués par des supporters serbes lors de Italie-Serbie du 12 octobre.

Ce match des qualifications à l'Euro 2012 à Gênes avait été arrêté au bout de six minutes (0-0) en raison de jets de fumigène sur le public italien et le terrain. Cet arrêt avait été suivi par de violents affrontements entre les supporters du pays visiteur et les forces de l'ordre locales (16 blessés dont deux graves).

Les responsables serbes étaient déçus hier, à l'image de Tomislav Karadzic, président de la Fédération du pays: «Cette décision n'est pas correcte, notamment le fait de donner match gagné à l'Italie 3-0. Nous donnerons notre point de vue final sur la question après avoir reçu les motivations de la décision.» Les parties ont trois jours pour faire appel après réception des notifications de la décision.

L'Italie est de son côté condamnée à une amende de 100 000 euros et un match à huis clos à domicile avec sursis, avec une période probatoire de deux ans. Il est reproché à l'Italie des défauts dans l'organisation.

Spyros Marangos, ancien responsable de la Fédération chypriote (CFA), a maintenu ses accusations de corruption sur l'attribution de l'Euro 2012. Il a assuré qu'il fournirait des preuves à la justice de son pays.

La CFA a pris ses distances avec M. Marangos, son ancien trésorier. L'UEFA, après lui avoir donné jusqu'à mercredi pour étayer ses accusations, a annoncé qu'elle allait entamer des poursuites judiciaires contre lui. Mais l'ancien responsable n'est pas impressionné: «Je leur ai dit (à l'UEFA) que je ne leur faisais pas confiance pour les preuves. J'ai peur que l'affaire soit enterrée, parce que mes preuves montrent (...) que je ne peux pas leur faire confiance.»

«Je soumettrai mes preuves à la justice chypriote», a-t-il assuré, prévenant cependant qu'il ne donnerait «rien à personne» si les poursuites avaient lieu dans un autre pays. /si-afp

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