Ottmar Hitzfeld le sait mieux que quiconque: le point faible de son équipe de Suisse se situe dans les 30 derniers mètres adverses. L'Allemand exige que cela change mardi contre le Luxembourg, au stade Josy Barthel (20h15).
«Contre les Pays-Bas (ndlr : 0-0), nous avons été généreux dans nos courses, bien organisés et plus précis dans nos passes que contre le Monténégro. Mais nous devons désormais être également plus précis dans la dernière passe, dans la finition. Nous devons améliorer notre secteur offensif.»
Hitzfeld croit que la Suisse en est capable et possède dans son cadre un vrai buteur, comme l'était Alexander Frei. Le sélectionneur pense à Derdiyok, «qui a franchi un palier important», et à Mehmedi, «même s'il est actuellement en panne de réussite». Il espère aussi que Gavranovic, «qui a cet instinct de buteur et est un vrai joueur de surface», et Bunjaku retrouveront vite du temps de jeu pour étoffer son attaque.
Concernant son onze de départ, Hitzfeld explique être encore dans le doute, parlant même d'un possible retour au 4-4-2. «Il y aura quelques changements par rapport à vendredi.» Qui devraient être les titularisations de Derdiyok en pointe à la place de Mehmedi et celle de Fernandes à celle de Dzemaili au milieu de terrain.
La défense, devant Diego Benaglio, ne devrait pas bouger tandis qu'il reste quelques options ouvertes pour l'animation offensive.
Très peu de journalistes ont fait le déplacement au Luxembourg (une petite quinzaine). Hitzfeld comprend cette baisse d'intérêt. «Tout cela est totalement logique. Nous ne nous sommes pas qualifiés pour l'Euro et abordons donc une série de matches amicaux. La seule chose que je veux demander aux médias et au public et de faire preuve de patience.»