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France: les pelouses synthétiques seront interdites dès 2018, les joueurs haussent le ton

Alors que la Ligue de football professionnel française a décidé d'interdire les terrains synthétiques, l'association des joueurs exige leur retrait dès cet été. Selon eux, ces pelouses mettent en danger leur santé.

03 mai 2016, 18:40
/ Màj. le 03 mai 2016 à 19:21
Lorient était le seul club de Ligue 1 à évoluer sur un terrain synthétique... jusqu'à l'été qui vient. Mais la saison prochaine, Nancy rejoindra le clan des artificiels.

C'est une "simple" blessure qui a déclenché une vague de protestation dans le football français. A la 25e minute du match Lorient-Lille, le nordiste Sofiane Boufal se tord le genou tout seul. Son ménisque est touché et sa saison terminée.

Son entraîneur, le bouillonnant Frédéric Antonietti s'en est pris ce mardi à la pelouse synthétique du stade du Moustoir. Selon lui, c'est elle qui est à l'origine de la blessure de sa perle marocaine. 

Dans l'après-midi, c'est carrément l'Union nationale des footballeurs professionnels qui a réagi, exigeant que les terrains synthétiques soient interdits en France dès l'été: "la pratique professionnelle du football sur des surfaces synthétiques entraînent, avant même d'évoquer les blessures comme celle du milieu lillois, traumatismes musculaires, torsions et stress au niveau des articulations, brûlures, qui finissent par laisser des traces au niveau d'organismes déjà lourdement sollicité." 

Sur BFMTV, on apprend que la Ligue de football professionnel a déjà prévu cette mesure à l'horizon 2018.

Du côté de Lorient, on avait déjà décidé en 2015 de remettre une pelouse naturelle ou hybride au terme de la présente saison. Cependant, un club de Ligue 2 qui utilise un terrain synthétique, Nancy, vient d'assurer sa promotion. Et son président, n'a pas prévu de changer de surface avant l'ultimatum fixé par la Ligue.

En Suisse, le Stade de Suisse à Berne, où évoluent les Young Boys, est recouvert d'un gazon synthétique. Mais il a été construit en 2005, avec une belle pelouse en herbe, avant de passer au synthétique en 2006. Entre 2011 et 2014, il avait connu un bref retour au naturel, avant de revenir à l'artificiel en été 2014, pour des raisons de coûts d'entretien nettement moins élevés. 

A Neuchâtel, la Maladière s'est également offert un revêtement artificiel flambant neuf l'été dernier. 

La Coupe du monde féminine au Canada, en 2015, s'était déroulée entièrement sur des pelouses "en plastique."

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