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Football: Granit Xhaka: «Tout cela m’a fait mal»

Au plus bas après avoir été sifflé par ses propres supporters, Granit Xhaka signe un très bon début de saison avec Arsenal. Le milieu de terrain revient sur cette période délicate et sur son retour en forme.

25 sept. 2020, 14:58
Granit Xhaka connaît un retour en grâce. Avec l'équipe de Suisse et Arsenal.

Granit Xhaka revient de loin. Alors qu’il défiera Liverpool avec Arsenal dimanche, le capitaine de l’équipe de Suisse revient sur son retour en grâce chez les Gunners.

En novembre dernier, le milieu de 27 ans avait jeté son brassard sous les huées des fans.

Granit Xhaka, lors des derniers matchs de l’équipe nationale, on vous a vu comme un patron. Vous dictez le rythme, le tempo.

«J’ai beaucoup parlé individuellement avec Vlado (Petkovic). Il m’implique, il me donne des conseils sur comment je dois m’exprimer. C’est une tâche qui me plaît. La confiance est mutuelle. Nous avons beaucoup d’estime l’un pour l’autre.»

Grandissez-vous en tant que capitaine?

«Je m’inspire de mon prédécesseur. J’ai côtoyé Stephan Lichtsteiner en sélection et en club. Il m’a donné un nombre incroyable de choses que j’essaye maintenant de reproduire. Sur et en-dehors du terrain, je ressens que je suis accepté par mes coéquipiers, même si je peux être dur dans mes paroles. Je suis moi-même, sans faire semblant.»

 

 

Ce qui vaut pour l’équipe nationale vaut aussi pour Arsenal. Les concepts de jeu vous sont adaptés à chaque fois.

«Pour l’instant, cela fonctionne. Je peux y contribuer totalement. Dans les deux équipes, les entraîneurs m’accordent 100% de leur confiance. Cela aide et on peut le voir.»

A Londres, il y a cependant eu une rupture entre le club et vous. L’ancien entraîneur Unai Emery vous a exposé, vous avez perdu le brassard de capitaine et votre position était menacée.

«Ce qui s’est passé en novembre dernier a été dur à vivre. A l’extérieur, je n’ai jamais rien montré à quel cela me faisait mal, à quel point j’avais été déçu par certaines personnes. Pour la première fois de ma vie, j’ai été pris au dépourvu.»

 

 

Votre nouvel entraîneur Mikel Arteta vous a-t-il permis de revenir au premier plan?

«Pour moi, une chose est certaine: sans lui, je ne serais plus à Londres aujourd’hui. Il a été le facteur décisif, avec sa philosophie, sa méthode, ses idées. Je lui en suis vraiment reconnaissant!»

Les critiques des fans envers votre personne ont atteint un point culminant l’année passée. Comment avez-vous pu les dissiper?

«En étant performant, avec un travail acharné et honnête. Dernièrement, je prenais un café en ville et un supporter d’Arsenal est venu vers moi et m’a félicité. Mon retour, malgré des conditions très difficiles, l’avait impressionné. Beaucoup auraient abandonné, moi non. Il m’a témoigné son respect. Cela me touche.»

Êtes-vous devenu plus mature et plus stable mentalement?

«Je n’ai jamais souffert d’un manque de confiance en moi (il rigole). Mais l’épisode d’il y a un an m’a pris de l’énergie. Celle-ci est désormais de retour. Cela me rend extrêmement fier de voir comment je suis revenu et que je suis parvenu à relever ce défi.»

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