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Football: après l'élimination de la Juventus et de l'AS Rome, les Italiens veulent que l'arbitrage vidéo soit utilisé en Ligue des champions

Les Italiens se sentent lésés par l'arbitrage en Ligue des champions. L'arbitrage vidéo permettrait de gommer ces injustices, selon plusieurs acteurs du football italien.

03 mai 2018, 13:43
Les Italiens se sentent lésés par l'arbitrage.

La fierté mais aussi la colère: comme après l'élimination de la Juventus Turin par le Real Madrid, l'Italie du football a lancé un appel à l'utilisation immédiate de l'assistance-vidéo à l'arbitrage (VAR) en Ligue des champions après l'échec de l'AS Rome mardi en demi-finale face à Liverpool.

 

 

La première salve a été tirée par le directeur sportif de la Roma, Monchi, alors que ses joueurs étaient encore sous la douche, quelques minutes après une victoire insuffisante face aux Reds (4-2).

"La VAR doit arriver en Ligue des champions. Ca n'est pas normal. Je ne comprends pas qu'il n'y ait pas la VAR dans la compétition la plus importante qui soit", a jugé l'Espagnol, pour qui "le moment est venu pour le football italien d'élever la voix".

En cause, deux décisions contestées de l'arbitre slovène Damir Skomina: un hors-jeu de Dzeko, manifestement couvert et ensuite fauché par le gardien de Liverpool Karius, puis une main très nette du défenseur des Reds Alexander-Arnold alors que le ballon filait vers le but.

Pour les Romains, pas de doute, la VAR aurait changé bien des choses.

"Un arbitrage pareil, c'est inacceptable. Tout le monde a vu ce qui s'est passé sur le terrain. Je sais qu'arbitrer est difficile mais c'est justement pour ça que je ne comprends pas pourquoi il n'y a pas la VAR dans une compétition de cette importance. On ne peut pas continuer comme ça, ça va devenir ridicule", a ainsi lancé James Pallotta, le président américain du club.

 

 

"Processus d'accélération"

Ces déclarations font écho à celles d'Andrea Agnelli, président de la Juventus Turin qui, après l'élimination de son équipe sur un penalty de dernière minute face au Real, avait lui aussi demandé l'installation de la VAR en C1.

"Plusieurs pays ont mis la VAR en oeuvre. Le processus d'accélération doit arriver en Europe. Les arbitres de surface ne servent pas, il faut les enlever et les remplacer par la VAR", avait-il dit à la télévision italienne.

La balle se retrouve donc dans le camp du président de l'UEFA Aleksander Ceferin, notoirement réticent à l'adoption du dispositif.

"Les arbitres ne sont pas prêts, le système n'est pas encore au point. C'est pour ça qu'il faut attendre, même si on a conscience que la technologie peut aider les arbitres dans leur travail", avait-il dit lors de l'Assemblée Générale de l'ECA, le syndicat européen des clubs, début avril à Rome.

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