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Football - Europa League: pas de miracle pour le FC Zurich, battu 2-0 à Naples

Il n'y a plus de club suisse en Coupe d'Europe. Sans surprise, le FC Zurich, déjà battu chez lui 3-1 à l'aller, s'est incliné 2-0 à San Paolo face à un Naples largement supérieur. Un résultat qui va compliquer les affaires des clubs suisses lors des prochaines éditions de l'Europa League et de la Ligue des champions.

21 févr. 2019, 20:42
Insigne et Naples n'ont pas eu à forcer leur talent pour assurer leur qualification face à Kryeziu et le FC Zurich.

l n'y a plus de représentant suisse sur la scène européenne. Le FC Zurich a logiquement été éliminé de l'Europa League jeudi, s'inclinant 2-0 à Naples en 16e de finale retour.

On pourrait parler surtout de jeu et de résultat, il vaut mieux s'attarder sur l'attitude de Zurich au San Paolo jeudi soir. Avec ses moyens très limités, le FCZ a au moins fait preuve de courage. Tout en sachant bien qu'il n'existait aucun moyen de retourner la double confrontation à son avantage, après le 3-1 concédé au Letzigrund une semaine plus tôt.

 

 

Le courage, en l'occurrence, c'est de persister à relancer court depuis Yannick Brecher, alors que le schéma avait coûté très cher au portier zurichois et à toute son équipe à l'aller. C'est aussi le fait d'aligner Benjamin Kololli et Adrian Winter en défense, deux joueurs qui sont plus intéressés par ce qui se passe devant eux que dans leur dos. C'est également l'attitude ultra-offensive sur les corners, avec aucun joueur pour défendre, hormis Brecher.

A lire aussi : Football – Europa League: Zurich s'incline 3 à 1 face à Napoli en 16es de finale aller

Alors oui, comme le désirait Magnin, Zurich a montré un autre visage jeudi soir. Moins attentiste qu'à l'aller, plus décidé, avec quelques occasions créées, pour la forme. Mais enfin, il ne faut pas se méprendre, le public napolitain ne retiendra rien de ce FCZ. Car les Zurichois ont été bien trop faibles pour entretenir un quelconque doute. Lorsque Simone Verdi a marqué juste avant la pause (43e), cela n'a surpris personne. Pas plus lors du 2-0 d'Adam Ounas (75e). Techniquement, l'écart aura été bien trop important sur les deux matches.

Un effectif pauvre

A qui en vouloir? A Ludovic Magnin? A la direction zurichoise? Au football suisse? Un peu de tout ça, peut-être, mais on se posera surtout des questions quant à la qualité globale de l'effectif du FCZ. A l'image d'Assan Ceesay, encore en Challenge League à Chiasso il y a un peu plus d'un an et qui n'est pas fait pour donner du rythme à une attaque à ce niveau-là.

 

 

Mais avec la pile de blessés qu'accusent les Zurichois, dur de faire autrement. De Kevin Rüegg à Joel Untersee, d'Antonio Marchesano à Pa Modou, difficile de trouver la solution miracle dans de telles conditions. Sans oublier que Grégory Sertic, tout juste arrivé, n'est pas qualifié pour les joutes européennes.

Au San Paolo, Ludovic Magnin a tenté la carte Simon Sohm. A 17 ans, le "gamin" n'avait jamais débuté un match professionnel, si l'on excepte le 8e de finale de Coupe de Suisse contre le Red Star ZH à l'automne. Dur de tirer sur le bonhomme, qui a livré une prestation très honorable. Ce n'est pas lui qui a fait tache.

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