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Equipe de Suisse: Petkovic ne cède pas à la panique

Le sélectionneur de l'équipe de Suisse attend une progression de son équipe surtout dans le domaine psychologique. Il a déclaré qu'il manquait 10% de volonté en plus à ses joueurs.

10 oct. 2014, 14:21
Swiss soccer national team head coach Vladimir Petkovic speaks during a press conference before a training session one day ahead the UEFA EURO 2016 qualifying soccer match Slovenia against Switzerland, at the Ljudski vrt Stadium, in Maribor, Slovenia, Wednesday, October 8, 2014. (KEYSTONE/Laurent Gillieron)

Malgré la deuxième défaite en autant de matches concédée par la Suisse jeudi en Slovénie (1-0), Vladimir Petkovic refuse de céder à la panique. Le sélectionneur attend simplement une progression de son équipe, dans le domaine psychologique avant tout, dans ces éliminatoires de l'Euro 2016.

En une phrase, au sortir de la déconvenue, Valon Behrami a résumé comme il le fait si souvent et si bien le sentiment général. "Je sais, c'est dur pour vous les journalistes d'écrire au sujet de ce match. Et c'est dur pour moi aussi d'en parler." Dur parce que la Suisse voulait jouer et qu'elle a joué. Et plutôt assez bien même.

Reste que la réalité des faits est celle-ci: avec zéro point, elle se rendra mardi à Saint-Marin pour y disputer le duel des cancres de ce groupe E qui n'a rien de terrifiant.

La grande majorité s'accorde à dire que, dans l'ensemble, le jeu présenté par la sélection de Petkovic a été à la hauteur des ambitions, indépendamment de performances individuelles pas toujours au diapason (notamment celle du capitaine Gökhan Inler).

"Quand on se retrouve aussi souvent proche du but adverse, c'est que la manoeuvre générale est bonne", synthétise Behrami. Mais tout le monde aussi n'a de cesse de fustiger l'incapacité des Suisses à marquer un but. "Deux matches, aucun but: tu ne peux prétendre à rien comme ça!", s'emporte Behrami. Depuis maintenant trois matches même, en comptant le 8e de finale contre l'Argentine perdu après 120 minutes infructueuses. "On a tiré dix-neuf fois au but mais uniquement cinq fois dans le cadre, se plaint Petkovic. A ce niveau, ce n'est pas suffisant."

Trop beaux

Pour le Mister, la clef se situe dans les têtes. "Il nous manque de la décision, de l'engagement, des prises de responsabilités. Il nous manque ces 10% de volonté en plus, et cela commence par l'entraînement. Il n'y a pas de petits exercices, il n'y a pas d'adversaires faciles, pas de passes faciles, pas de buts faciles."

Alors, la question fuse. Les internationaux suisses se voient-ils trop beaux? Sans répondre par l'affirmative, Vladimir Petkovic valide l'hypothèse. "Cela participe de ces 10% en plus dont je parlais." Faut-il alors qu'il procède à une mise au point musclée? "Non, je suis partisan de l'analyse, de la discussion", rétorque un Mister à peine arrivé à la tête de cette équipe et probablement soucieux de ne pas se mettre d'emblée tout le vestiaire à dos. Il ne faut donc pas s'attendre à une révolution d'ici la rencontre à Saint-Marin.

"Si c'était à refaire, je ferais exactement pareil, affirme le sélectionneur. Contre la Slovénie, j'ai vu une Suisse qui voulait dominer, qui voulait être meilleure que son adversaire. Nous devons rester optimistes car la qualification directe est toujours possible."

Voilà pour le discours officiel, les entraînements de samedi et dimanche à Freienbach et de lundi à Saint-Marin livreront, eux, une vérité probablement plus édulcorée. Et les nouvelles de l'infirmerie obligeront vraisemblablement le coach à retoucher son onze de départ. Sorti à la 70e, Philippe Senderos souffre d'une contracture musculaire au quadriceps droit.

"Nous prendrons une décision samedi matin", explique le médecin de l'équipe Cuno Wetzel, qui exclut cependant la déchirure. "Cela ressemble à la blessure qu'il avait eue en début d'année à Valence. Peut-être est-ce une réactivation de cette cicatrice." Même si rien n'est encore officiel, il est probable que le Genevois d'Aston Villa soit forfait pour mardi. Autre pépin à signaler, celui dont a été victime Gökhan Inler aux ischio-jambiers gauches. "Mais cela semble moins sérieux que Senderos", précise Cuno Wetzel, pour qui le capitaine sera apte à tenir sa place.

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