Les V.V.I.P.

Les V.I.P., ou Very Important People, vous connaissez. Dans un article paru ce vendredi, le «New York Times» évoque sa découverte: les Very Very Important People. Alors que, souligne le quotidien américain, l’accès V.I.P. au stade Al Bayt, avec son tapis rouge, est déjà impressionnant, il en existe un autre, loin des regards.

L'entrée dérobée permet ainsi à l’émir, qui débarque en hélicoptère puis en Mercedes, d’entrer dans l’enceinte du stade ni vu ni connu.

L'émir du Qatar et son entourage, tout comme le prince héritier d'Arabie saoudite Mohammed ben Salmane ou le président turc Recep Tayyip Erdoğan, présents lors du match d'ouverture, sont donc des V.V..I. P., tout comme Ivanka Trump, la fille de Donald, et son époux Jared Kushner.

«Il y a consensus sur le fait que les sommités de la FIFA, telles que le président Gianni Infantino, sont des V:V.I.P.», précise bien le «New York Times». Mais attention, le terme n'englobe pas toute la FIFA.

Les V.I.P., eux, peuvent se faire plaisir en déboursant entre 3000 et 5000 dollars par personne dans les lounge qui leur sont réservés, où ils peuvent déguster du champagne Taittinger, un whisky Chivas Regal de douze ans d'âge ou un menu à six plats élaboré par un cuisinier privé. Les lounge sont gérés par le partenaire de la FIFA Match Hospitality.

Un journaliste menacé après une blague douteuse

Un journaliste du média français spécialisé SoFoot a fait une blague de très mauvais goût dans ses notes sur le match Croatie-Belgique de jeudi, à l’issue duquel les Diables Rouges ont été éliminés. Dans son commentaire pour Dries Mertens, on peut lire: «Encore un petit Belge porté disparu, mais cette fois, Marc Dutroux n’y est pour rien.» Une référence sordide au tueur en série Marc Dutroux.

Les réactions ont été immédiates. Christophe Berti, rédacteur en chef du Soir, s’est notamment fendu d’un « SoFoot, c’est lamentable », pour qualifier ces propos.

Suites aux réactions provoquées, SoFoot a réagi ce vendredi matin sur Twitter.

La polémique du 2ème but japonais

Nouvelle polémique. Une décision arbitrale controversée durant le match entre le Japon et l’Espagne (2-1) a eu des conséquences décisives sur le classement final du groupe ELe 2e but japonais fait polémique

Nouvelle polémique pour ce Mondial: une décision arbitrale controversée durant le match entre le Japon et l’Espagne (2-1) a eu des conséquences décisives sur le classement final du groupe E

À la 51e minute, l’ailier japonais Kaoru Mitoma s’arrache dans la surface de réparation espagnole pour remettre le ballon au centre avant qu’il ne franchisse les limites du terrain. Son coéquipier Ao Tanaka propulse le ballon au fond des filets et inscrit le second but nippon.

Problème: le ballon semble avoir franchi la ligne de fond avant que Mitoma ait pu centrer. L’arbitre accorde le but, mais la VAR intervient. Elle lui donne finalement raison.

Sur les images, la balle ne touche effectivement pas la ligne. Cependant, les règles du football stipulent qu’elle est considérée comme sortie du terrain lorsqu’elle a entièrement franchi la ligne, «que ce soit à terre ou en l’air». Or, vu de dessus, le ballon paraît encore dans les limites. Ce but élimine l’Allemagne, pourtant vainqueur du Costa Rica (4-2) dans l’autre match du groupe.

La presse allemande dépitée

«Catastrophe», «grand gâchis», «fin d’une grande nation du foot»: la presse allemande est en colère après l’élimination de la Mannschaft du Mondial au Qatar. La déroute de leur équipe nationale occupe bien sûr la une des journaux vendredi.

Bild n’y va pas par quatre chemins. «C’est définitivement la fin d’une grande nation du foot. Cette élimination prématurée constitue une des pires soirées de notre histoire. Il ne faut pas chercher trop loin pour dénicher les principaux coupables : la fédération, le sélectionneur et les internationaux, personne d’autre», déclare le tabloïd. Sur la même ligne, le bi-hebdomadaire sportif Kicker tient, lui aussi, la fédération allemande pour responsable. «La Fédération fait naufrage à tous les niveaux. Il ne faut pas continuer comme ça», déclare-t-il.

De son côté, le quotidien Die Welt appelle le football allemand à «cesser de se mentir». «Il n’est plus aussi bon qu’il le croit. Les problèmes sont profonds», ajoute-t-il.

Une partie de la presse fustige également la décision arbitrale d’accorder le second but japonais face à l’Espagne, synonyme d’élimination pour la Mannschaft. Si certains journaux considèrent que le ballon avait précédemment franchi les limites du terrain, d’autres comme Der Spiegel se montrent plus philosophes. «À quelques millimètres et pourtant à des kilomètres des meilleurs du monde»,

Coupe du monde: après la qualification suisse, Murat Yakin «se réjouit de voir la suite»

L'équipe de suisse savoure sa victoire sur la Serbie et sa qualification pour les huitièmes de finale du Mondial. Réactions.