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Champions League: la Juventus s'impose, les Espagnols font match nul

Dans le premier match des quarts de final de la Champions League, la Juventus s'est imposée 1-0 face à l'AS Monaco grâce à un penalty douteux. Atletico et Real se sont quittés sur un 0-0.

14 avr. 2015, 22:43
Atletico's Mario Mandzukic, center left, challenges Real Madrid's Raphel Varane, center right, during the Champions League quarterfinal, first leg soccer match between Atletico de Madrid and Real Madrid at the Vicente Calderon stadium in Madrid, Spain, Tuesday, April 14, 2015. (AP Photo/Daniel Ochoa de Olza)

La scène décisive de cette partie s'est donc jouée à la 55e minute lorsque Carvalho a accroché sans faire exprès les pieds de Morata. L'arbitre tchèque Kralovec a décidé d'accorder un penalty mais la faute avait été commise juste à la limite des seize mètres comme les ralentis télévisés ont permis de le prouver. Vidal, qui a pourtant déjà raté deux penalties cette saison, n'a pas tremblé pour le transformer (57e).

Ce coup du sort a saboté les plans monégasques. Fidèle à leur tactique qui leur avait permis de terrasser Arsenal sur son terrain (3-1) lors du tour précédent, ils avait tout misé sur le contre. Passés maîtres dans ce genre d'exercice, les Monégasques ont failli transpercer à plusieurs reprises la défense turinoise. A la 10e, un impressionnant déboulé sur la gauche du talentueux Martial permettait à Ferreira-Carrasco de se retrouver en position favorable face à Buffon. Mais le portier de la "Nazionale" réalisait un arrêt phénoménal face à l'international belge.

Les Turinois, qui enregistraient le retour d'Andrea Pirlo, blessé depuis plusieurs semaines, ont monopolisé le ballon mais ils ont connu bien des difficultés pour trouver des espaces dans une défense bien regroupée. Tevez (27e) sur Subasic et Vidal avec un tir au-dessus de la barre (45e) se sont créé les meilleures occasions. Monaco aurait pu réussir le hold-up parfait juste avant l'action du penalty. Sur un nouveau contre supersonique, le Brésilien Bernardo Silva trouvait Buffon sur son chemin après un tir trop dirigé vers le premier poteau.

La "Juve", avec Lichsteiner, titulaire, se trouve désormais dans une position idéale pour accéder aux demi-finales pour la première fois depuis 2003.

 

Un derby madrilène tendu et décevant
 
Rien n'est fait dans le quart de finale de Ligue des champions entre Atletico et Real. Les deux clubs madrilènes ont fait 0-0 à l'aller au terme d'un derby tendu qui n'a pas ravi les esthètes.

Tout se jouera donc mercredi 22 avril au Santiago Bernabeu. Il faut espérer qu'à cette occasion le jeu reprenne l'ascendant par rapport au combat et aux provocations. Mais on ne parierait pas là-dessus...

Ces énièmes retrouvailles entre rivaux madrilènes ont donc été, comme on pouvait s'y attendre, tendues, électriques et trop souvent hachées. Chaque duel était acharné entre des joueurs visiblement très nerveux et n'hésitant jamais à sortir les coudes dans le jeu aérien.

Oblak en sauveur

Devant son public, l'Atletico a été d'emblée dominé par son voisin tenant du trophée. Le Real s'est positionné haut dans le terrain et a pressé son adversaire sans relâche. Si les Colchoneros sont parvenus à atteindre le repos sur un 0-0 flatteur, ils le devaient à leur gardien Jan Oblak. Le Slovène lançait idéalement son match dès la 4e en sauvant du bras devant Bale qui se présentait seul face à lui après une erreur de Godin dans l'axe.

Oblak n'en restait pas là. Il sauvait encore son camp à deux reprises sur des essais de James Rodriguez (36e/43e). En face, Iker Casillas passait 45 minutes bien plus tranquilles qu'il pouvait le craindre. Il n'avait qu'un arrêt à faire, sur un tir de Griezmann (37e), le seul qui semblait en mesure de poser des problèmes à une arrière-garde au sein de laquelle la vitesse de Varane, préféré à Pepe, consituait un gage de solidité supplémentaire.

Excès de motivation

L'Atletico se montrait trop brouillon, comme si ses joueurs manquaient de lucidité, peut-être par excès de motivation. Même sur les balles arrêtées, qui constituent habituellement une arme redoutable, les protégés de Diego Simeone ne produisaient rien de bien tangible. Et dans le jeu, ils multipliaient les approximations.

La seconde période débutait par un incident ignoré par les arbitres: dans un duel aérien dans les seize mètres, Sergio Ramos mettait le coude en plein sur le visage de Mandzukic, qui se retrouvait l'arcade en sang, et surtout en colère (50e). Le Croate revenait au jeu après avoir été soigné.

Les forces s'équilibraient cependant dans ce deuxième acte, l'Atletico parvenant enfin à jouer plus fréquemment dans le camp adverse. Mais Casillas continuait la plupart du temps d'être un simple spectateur, sauf dans les dernières minutes où l'entrée de Torres donnait plus de poids à l'attaque locale.

Depuis la victoire du Real en finale en mai dernier à Lisbonne, l'Atletico avait pris un net ascendant avec quatre succès et deux nuls. La dernière confrontation en Liga le 7 février avait marqué les esprits, avec une victoire 4-0 aux allures d'humiliation pour les Merengue. Cette fois, les hommes de Carlo Ancelotti semblent en mesure d'enfin reprendre l'avantage sur leur voisin. Mais ils se méfieront quand même...

Télégramme:

Atletico Madrid - Real Madrid 0-0

Vicente-Calderon. 54'000 spectateurs. Arbitre Mazic (Ser).

Atletico Madrid: Oblak; Juanfran, Miranda, Godin, Siqueira; Arda Turan, Mario Suarez, Gabi, Koke (83e Torres); Griezmann (77e Raul Garcia), Mandzukic.

Real Madrid: Casillas; Carvajal (85e Arbeloa), Varane, Ramos, Marcelo; Modric, Kroos, James Rodriguez; Bale, Benzema (76e Isco), Ronaldo.

Avertissements: 55e Mandzukic. 80e Ramos. 80e Raul Garcia. 85e Mario Suarez (suspendu au retour). 89e Marcelo (suspendu au retour).

 

Juventus - Monaco 1-0 (0-0)

Juventus Stadium. 41'000 spectateurs. Arbitre Kralovec (Tch). But: 57e Vidal (penalty) 1-0.

Juventus: Buffon; Lichtsteiner, Bonucci, Chiellini, Evra; Vidal, Pirlo (74e Barzagli), Pereyra (87e Sturaro), Marchisio; Tevez, Morata (83e Matri).

Monaco: Subasic; Raggi (71e Berbatov), Ricardo Carvalho, Abdennour, Kurzawa; Fabinho, Moutinho, Kondogbia; Dirar (51e Bernardo Silva), Martial (87e Mateus Carvalho), Ferreira-Carrasco.

Notes: la Juventus sans Pogba (blessé), Monaco sans Traoré (blessé). Avertissement: 55e Ricardo Carvalho.

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