Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Bâle peut réussir un coup à Lisbonne

Bâle affrontera ce soir (22h /TSR2) un Sporting du Portugal en net recul, lors de son 16e de finale aller de la Coupe UEFA. Si les Rhénans ne font logiquement pas figure de favoris, les lourdes pertes essuyées par la formation de Paulo Bento ainsi que sa méforme actuelle leur laissent entrevoir de réelles chances de qualification.

13 févr. 2008, 12:00

Bâle s'est bien repris après sa fausse note du début d'année au Stade de Suisse contre les Young Boys. Facile vainqueur de Xamax le week-end passé, le FCB a peaufiné son moral et ses automatismes en vue de sa rencontre européenne. Ombre au tableau, le départ de son grand espoir Felipe Caicedo à Manchester City.

Toutefois, l'absence de l'Equatorien semble ne pas avoir trop entamé la puissance offensive rhénane, d'autant qu'Eren Derdiyok s'affirme à la pointe de l'attaque et que la nouvelle recrue serbe Marko Perovic a marqué pour son premier match en «rotblau». De quoi rassurer l'entraîneur Christian Gross, certainement soucieux de redonner au FCB ses lettres de noblesse après deux saisons traumatisantes et avant un potentiel transfert de l'entraîneur vers la Bundesliga, où Hambourg lui fait les yeux doux.

Car, loin de la flamboyance affichée en Ligue des champions lors de l'épopée de 2002 -03, Bâle a subi des revers mortifiants depuis la perte du titre de champion de Suisse au profit du FC Zurich le 13 mai 2006. Le géant rhénan, également battu en Super League la saison suivante, n'a eu pour se consoler «qu'une» Coupe de Suisse. Bien maigre pour une équipe qui est devenue, au fil des ans, assoiffée de titres.

Au printemps dernier, Bâle avait déjà tiré le rideau sur la scène européenne, après une campagne de groupe mitigée contre Nancy, Feyenoord, Blackburn et Wisla Cracovie. L'affrontement contre le Sporting du Portugal doit également permettre aux Bâlois d'oublier leur quart de finale malheureux de 2006, contre Middlesbrough en Coupe UEFA déjà. Encore qualifiés à la 89e dans le Riverside Stadium, ils avaient bu le calice jusqu'à la lie quand Maccarone avait scellé le score final à 4-1 à la 90e (2-0 à l'aller pour Bâle, qui avait même ouvert le score au retour).

A Lisbonne, le public s'enflamme plus facilement pour les exploits de Benfica que pour ceux du Sporting, seulement quatrième de la SuperLiga à 14 points du leader Porto et 4 de son rival de la capitale, deuxième. Le dernier sacre en championnat pour les hommes de Bento, qui avaient échoué à une seule unité du FC Porto l'an dernier, date de 2002. Or, depuis, le club lisboète a perdu quatre titulaires importants dans son dispositif.

Le gardien international Ricardo (parti pour 2 millions d'euros au Betis Séville), les latéraux Caneira (de retour de prêt à Valence) et Tello (fin de contrat /Besiktas) et surtout Nani, leur jeune prodige, parti pour plus de 25 millions d'euros (41,5 millions de francs) à Manchester United.

Le Sporting a néanmoins conservé des armes fatales dans ses rangs. A l'instar de son meneur de jeu et capitaine, Moutinho (20 ans seulement), symbole d'une équipe qui a fait confiance à sa jeunesse pour retrouver de sa superbe. Son buteur Liedson, deux fois meilleur buteur de SuperLiga ces trois dernières années mais en panne cette saison (4 buts), n'a pas totalement été remplacé par le Monténégrin Simon Vukcevic, acheté l'été dernier au club russe de Saturn et auteur de 6 buts lors du présent exercice. / si

Votre publicité ici avec IMPACT_medias