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Entre Larry Bird et Michael Jordan

Pour la quatrième fois en neuf ans, les San Antonio Spurs sont les rois de la NBA. Battu 83-82 dans la quatrième manche, Cleveland est resté impuissant devant l'impérial Tony Parker. Le Français a très justement été récompensé du titre de «MVP» de la finale. Tony Parker a réussi ce qu'aucun Européen n'avait réussi à faire: se retrouver aux côtés de Michael Jordan au palmarès des «MVP» (meilleur joueur) de la finale NBA, grâce au titre obtenu par San Antonio contre Cleveland. D'une sérénité incroyable sur et en dehors des parquets pendant cette finale, Parker n'a jamais voulu croire que les gens chargés du vote allaient oser lui donner le titre au détriment de la star Tim Duncan.

16 juin 2007, 12:00

A quel moment avez-vous cru à ce trophée de «MVP»? Quand je mets mon dernier tir à trois points (à la moitié du 3e quart-temps), là je sens bien que je vais l'avoir. Mais avant, je n'y croyais pas.

En 2003, les Spurs ont envisagé de recruter Jason Kidd au poste de meneur. A ce moment-là, vous êtes-vous dit: «Je vais leur montrer de quoi je suis capable et un jour je serai MVP»? Je n'avais jamais imaginé cela. Je leur ai dit que j'étais le meneur qu'il fallait pour cette équipe. J'ai dit à «Pop» (l'entraîneur Gregg Popovich): «Je veux être le meneur de cette équipe. Je le veux et je vais travailler dur pour devenir un grand joueur». Cela l'a énervé sur le coup, mais maintenant je crois qu'il comprend. J'avais confiance en moi et j'ai travaillé dur.

Quel effet cela fait-il d?être le premier Européen désigné «MVP»? Je vais avoir mon nom gravé aux côtés de légendes comme Michael Jordan, Larry Bird... On n'effacera jamais cela. Quand je regarde ce trophée de «MVP», je pense que je vais me réveiller demain et je vais toujours croire que c'est un rêve. Le basket européen progresse. Dirk Nowitzki a été le premier Européen «MVP» de la saison régulière, et maintenant moi pour la finale. Et ce n'est pas fini.

Vous aviez beaucoup de gens de votre famille et des amis présents dans la salle. Qu?est-ce que cela représente de les avoir à vos côtés? Mes coéquipiers se moquent toujours de moi, en disant qu'il y a la mafia française avec moi. Mais c'est comme cela. Thierry Henry est venu de Londres, mes frères, mon père, tous sont là aussi. Je suis content qu'ils soient présents pour partager ces moments avec moi.

Qu?est-ce qui a fait le succès de cette équipe? Je pense que c'est l'expérience. Nous sommes une vieille équipe. Cela sert. Quand Cleveland revient dans le 4e quart-temps, on laisse passer l'orage, on reste concentrés. Même lorsqu'ils nous mettent un 14-0, ou quelque chose comme cela, on ne panique pas. On sait que cela va s'arrêter.

Si vous deviez classer vos titres? Le plus beau est le titre NBA de 2003, le premier. Ensuite je mettrais ce trophée de «MVP» et, en troisième, il y a ma première sélection pour le All Star Game, en 2006.

Vous gagnez la finale. Vous êtes «MVP,» vous allez vous marier avec la femme que vous aimez. Y-a-t-il autre chose que vous n?ayez pas et que vous aimeriez? Je ne me plains pas, effectivement. Je vais longtemps me souvenir de 2007. Je suis très reconnaissant. Je ne sais pas ce que j'ai fait pour mériter cela, mais c'est une grande année. /si

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