Le Laboratoire suisse d’analyses du dopage (LAD) à Epalinges (VD) a mis au point une nouvelle méthode de détection du dopage sanguin. Simple à mettre en œuvre et peu onéreuse, elle pourrait avoir des implications au-delà du monde du sport.
Utilisé par certains athlètes afin d’augmenter leurs performances, le dopage sanguin (ou dopage par EPO) consiste à augmenter le nombre de globules rouges qui transportent l’oxygène dans les muscles.
Depuis une dizaine d’années, le contrôle de ce type de dopage s’effectue via un passeport biologique, qui permet de repérer des changements de niveau suspects dans certains paramètres sanguins des athlètes, a indiqué hier le Chuv de Lausanne.
Le processus d’analyse actuel implique cependant une logistique complexe, coûteuse et contraignante. Son principe consiste à détecter, par exemple, la présence anormale de réticulocytes, autrement dit de globules rouges naissants.
Après une prise de sang effectuée par du personnel spécialisé, l’échantillon est transporté...