«Ce Tour de France est très équilibré, personne n’arrive à faire vraiment la différence en montée et il se jouera peut-être plus en descente.» Troisième du général, Romain Bardet résume le sentiment général après 10 jours de course. De nombreux observateurs et connaisseurs constatent un nivellement des valeurs dans le peloton depuis deux ou trois ans. Quelles sont les raisons de ce phénomène? Tentatives d’explications.
«Les meilleurs se retrouvent ensemble sans pouvoir se départager. Le coureur ‘providentiel’ qui largue tout le monde et fait son numéro seul devant n’existe plus... pour le moment», remarque Fred Grappe, préparateur de la FdJ et professeur à l’Université des sports de Besançon. «Depuis 10 ans, la moyenne physique du peloton s’est largement améliorée», corrobore Danilo Wyss, professionnel depuis 2007. «Actuellement, mis à part quelques ténors, nous sommes tous plus ou moins au même niveau.»
«Ce nivellement s’est opéré ces cinq dernières années. On va...