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Cuba peine à trouver une relève

09 août 2008, 12:00

Cela fait quatre décennies que Cuba domine la boxe aux Jeux olympiques et forme des athlètes de qualité. Mais l'île caraïbe, privée de ses champions olympiques de 2004 à la suite de défections, n'a toujours pas trouvé le digne successeur de Teofilo Stevenson et Felix Savon.

Depuis 1972 et son premier sacre olympique en boxe, Cuba domine donc le ring olympique avec 32 médailles d'or (soit près de la moitié des 65 délivrées au total de son histoire !), 15 d'argent et huit de bronze. A Pékin, Cuba sera présent dans dix des onze catégories.

Pourtant, les défections de ces dernières années ont plombé la boxe cubaine. «Psychologiquement, nos boxeurs n'en sont pas affectés», assure l'entraîneur Pedro Roque. «Ils n'ont pas l'impression d'être juste les remplaçants des fuyards.»

Médaillé d'or chez les super-lourds en 2004, Odlanier Solis, qui s'entraînait au Venezuela pour préparer les Jeux panaméricains de Rio de Janeiro, se faisait la belle en compagnie d'autres champions olympiques, Yan Bartelemy et Yuriorkis Gamboa, partis tous trois signer des contrats pro à Miami. Six mois plus tard, Guillermo Rigondeaux et Erislandy Lara en faisaient de même, après les Jeux panaméricains. Tous deux furent livrés par la police brésilienne à Cuba et interdits de boxe dans leur pays.

Cuba se retrouve ainsi sans ses cinq champions olympiques de 2004, le cinquième, Mario Kindelan, ayant pris sa retraite. /si

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