Federer, qui avait affronté le redoutable Richard Gasquet au premier tour l'an dernier, bénéficiera d'une mise en jambes tranquille cette année. Teimuraz Gabashvili (ATP 85) sera le premier joueur à se dresser sur sa route, lundi dès 14h en ouverture de programme sur le Centre Court. Le Russe, qui a fêté son premier succès sur herbe cette semaine face au modeste Joshua Goodall (ATP 227), disputera la première partie de sa carrière sur le gazon de Church Road. Roger Federer, qui n'a jamais affronté le Géorgien d'origine, ne devrait pas non plus trembler au duxième tour face à Juan Martin Del Potro (ATP 55) ou Davide Sanguinetti (ATP 108).
Les choses sérieuses devraient débuter en 16es de finale, où il pourrait retrouver le fantasque Marat Safin (No 26). Dmitry Tursunov (No 21), puis James Blake (No 9) ou Fernando Gonzalez (No 5) pourraient ensuite le défier, avant d'éventuelles retrouvailles avec Andy Roddick (No 3) en demi-finales. Stoppé trois fois d'affilée par Federer à Wimbledon (demi-finales 2003, finales 2004 et 2005), Roddick paraît capable de se hisser à nouveau dans le dernier carré. Eliminé au troisième tour l'an dernier alors qu'il se trouvait au creux de la vague, l'Américain reste sur un succès au Queen's, où il a triomphé pour la quatrième fois. Il se mesurera à son compatriote Justin Gimelstob (ATP 155) au premier tour.
Privé pour la deuxième année de suite d'un quatrième titre de rang en Grand Chelem à Paris, Roger Federer ne peut trouver meilleur endroit pour rebondir après un échec face au roi de la terre battue Rafael Nadal. Auteur du doublé Halle-Wimbledon au cours des quatre années précédentes, le maître du jeu reste sur une série record de 48 victoires sur gazon. Il a renoncé au tournoi de préparation allemand, mais possède une telle marge sur cette surface qu'un faux pas prématuré semble hautement improbable.
«J'étais surpris de ce forfait, relevait d'ailleurs Andy Roddick au Queen's. Je vous promets que si j'avais fait quelque chose quatre fois et que cela avait eu pour conséquence quatre titres à Wimbledon, je l'aurais refait. Mais Roger est un gars intelligent. Il ne va pas mettre Wimbledon en péril pour quelque chose de secondaire.»
Fatigué après ses efforts parisiens, Federer a choisi la prudence cette fois-ci, alors que, l'an dernier, il était passé près de la correctionnelle à Halle, où il avait dû lutter durant trois sets dans ses quatre derniers matches. / si