Dans «La Liberté», l'athlète s'explique: «J'avais une heure pour aller au contrôle, mais dans ma tête, c'était clair: je refuserais de m'y soumettre (...) Parce que je ne dois rien à Swiss Olympic, ni à la Fédération suisse d'athlétisme. Je suis non-licencié et pratique la course à pied pour mon plaisir. La page du sport d'élite est tournée.»
Le fait de ne pas se présenter à un contrôle antidopage est synonyme de contrôle positif. Mais que faire de ce non-licencié qui n'a pas souscrit aux obligations de la lutte antidopage? Pour Bernard Welten, de Swiss Olympic, Christian Charrière sera suspendu: «S'ils participent à une compétition, tous les athlètes doivent obéir au règlement de Swiss Olympic, qu'ils soient licenciés ou non.» /si