L'assemblée générale a décidé, hier soir et à l'unanimité des votants (45, un record...), la mise en faillite volontaire d'Université Basket. Mais toutes les licenciées du club neuchâtelois (environ 80) auront la possibilité d'intégrer le mouvement jeunesse (MJ) d'Union.
«Nous avons pris cette décision la mort dans l'âme, mais il n'y avait pas d'autre issue», expliquent en chur les vice-présidents ad intérim Andrea Ponta et Gilles Buchs. En cause, une situation financière qui «s'est même dégradée par rapport à l'année passée. On a découvert d'autres «cadavres» dans les placards au fil des mois», ajoutent-ils.
Pour rappel, lors de l'assemblée du 25 juin 2009, malgré de graves problèmes financiers et le retrait des équipes de LNA et LNB, le comité - plus sous la présidence de Jean-Philippe Jelmi - avait décidé de continuer avec les équipes de jeunes. «Nous avions voulu nous donner du temps, prendre un peu de recul pour voir si on pouvait rebâtir. On s'est rendu compte que c'était impossible», reconnaît Angelo Suffia, membre du comité.
Si Université disparaît, ses joueuses auront l'opportunité de continuer à pratiquer leur sport au sein du MJ d'Union. «Cette collaboration existait déjà depuis longtemps au niveau du mini-basket», fait remarquer Sandra Barbetti-Buchs, la secrétaire d'Université.
«Nous formerons désormais entre 170 et 200 jeunes», note pour sa part le responsable du MJ d'Union, Maino Morici, invité à l'assemblée générale. «Toutes les équipes seront maintenues et certains entraîneurs d'Université rejoindront le MJ. A terme, ce regroupement pourrait servir la relève du basket dans le canton.»
Il n'est d'ailleurs pas exclu que de ce MJ renouvelé un jour resurgisse une équipe féminine élite. Mais pour l'heure, «nous faisons appel à toutes les bonnes volontés. Nous cherchons encore des jeunes entraîneurs pour renforcer cette nouvelle structure», conclut Maino Morici. /esa