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Alonso reprend la main

L'Espagnol Fernando Alonso (McLaren) a facilement remporté le Grand Prix de Malaisie par une chaleur étouffante (58° sur la piste). L'Espagnol s'est imposé devant son coéquipier Lewis Hamilton (GB) et de décevantes Ferrari entre lesquelles a pu se glisser la BMW-Sauber d'Heidfeld (All). Alonso a fait plus que combler l'écart qui l'a séparé des monoplaces italiennes lors de la dernière course, pour fêter sa 16e victoire en Championnat du monde. Il remporte son premier GP sous ses nouvelles couleurs et prend ainsi la tête du classement général avec deux points d'avance sur Räikkönen.

10 avr. 2007, 12:00

«Deuxième puis vainqueur pour mes deux premières courses avec McLaren-Mercedes, c'est vraiment génial», a-t-il déclaré. Il a toutefois affirmé que «si la Ferrari de Felipe Massa avait réussi son départ, j'aurais eu beaucoup de mal à suivre le rythme... mais nous sommes beaucoup plus proches des Ferrari».

Au feu vert, les McLaren (2e et 4e sur la grille) ont pris le meilleur sur Massa (Bré) et son coéquipier finlandais. Le bon départ des «Flèches d'argent» a permis au double champion du monde en titre de s'échapper irrémédiablement en gagnant près d'une seconde par tour sur la concurrence.

Son jeune coéquipier britannique ayant su retenir les Ferrari durant les premiers tours, Alonso a ainsi pu s'envoler durant le premier relais. C'est le deuxième podium en deux courses pour Hamilton qui a montré une belle autorité face aux tentatives de ses poursuivants, alors qu'il ne dispute pourtant que sa première saison de formule 1. «Défendre est deux fois plus difficile que tenter de doubler», a-t-il souligné, encore tout dégoulinant de transpiration, mais si fier d'être «une nouvelle fois assis aux côtés des deux meilleurs pilotes du monde».

Massa a bien tenté de s'extirper du «marquage» de l'Anglais. Mais après quelques tours dans les échappements de la McLaren, il a bloqué ses pneus puis est parti à la faute en tentant de le doubler à l'intérieur. Räikkönen butait également sur le «rookie» et les premiers ravitaillements n'ont pas bouleversé la hiérarchie. Au contraire, l'écart s'est creusé pour donner lieu à une course sans suspense ni dépassement. Le Finlandais, obligé de ménager un moteur qui avait donné des signes de faiblesse à la fin de son cavalier seul en Australie, s'est voulu «heureux de ces quelques points. Mon moteur n'était pas à 100% mais nous avions aussi d'autres soucis», a-t-il révélé sans plus de détails.

BMW-Sauber a une nouvelle fois marqué des points. Nick Heidfeld (4e) a parfaitement résisté tout au long de la course à la pression de Massa. Les bolides helvético-allemands se positionnent de plus en plus comme la troisième écurie dans la hiérarchie mondiale. /si

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