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«Yalda»: quand la télé iranienne s’érige en tribunal

Condamnée à mort, une jeune Iranienne pourrait être sauvée par une émission de téléréalité. A découvrir en avant-première, en présence du cinéaste, jeudi 15 octobre à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds.

14 oct. 2020, 11:00
Une parodie de justice reconstituée en temps réel.

Le cinéaste iranien Massoud Bakhshi sera présent en personne demain soir à La Chaux-de-Fonds puis à Neuchâtel pour présenter «Yalda, la nuit du pardon», un deuxième long-métrage de «fiction» des plus impressionnants. Il s’était fait connaître en 2012 avec le déjà très réussi «Une famille respectable», qui lui avait valu des menaces de mort en Iran et des remontrances du pouvoir des mollahs. On y découvrait un universitaire de renom rentrant au pays pour y donner des cours. Renouant avec sa famille, il la découvrait gangrenée par la mafia. Seules les femmes échappaient à la corruption généralisée.

La loi du talion

Avec «Yalda, la nuit du pardon», primé au prestigieux festival de Sundance, Massoud Bakhshi récidive de façon encore plus convaincante… Maryam, vingt-deux ans, tue accidentellement son mari Nasser, soixante-cinq ans. Elle est condamnée à mort par pendaison. La seule personne en droit de la sauver de la peine capitale...

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