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Voyage dans le monde des forestiers du Val-de-Ruz

La balade guidée dans les forêts et les pâturages boisés des Hauts-Geneveys a affiché complet ce samedi. Une séance de rattrapage est prévue le 25 mai dans le cadre de la Fête de la nature.

24 mars 2019, 10:54
Vingt-cinq amateurs de la nature ont participé à cette sortie.

«Ils ont posé des questions jusqu’au bout, ils ne voulaient plus partir!» Ingénieure forestière du Val-de-Ruz, Gloria Locatelli n’a pas perdu son samedi après-midi. La balade guidée proposée par le Parc Chasseral et l’arrondissement forestier du Val-de-Ruz a fait le plein, suscitant enthousiasme et intérêt

De 5 à 80 ans

Vingt-cinq amoureux de la nature, âgés de 5 à 80 ans, ont arpenté la forêt et les pâturages boisés communaux des Hauts-Geneveys. «Et nous avons dû refuser une dizaine de personnes», précise la guide. Que les «refoulés» se rassurent, une seconde sortie sera organisée au même endroit le samedi 25 mai, dès 9h20, dans le cadre de la Fête de la nature. Inscriptions par téléphone (077 433 02 51) ou par courriel (gloria.locatelli@ne.ch).

L’idée était d’ouvrir une petite porte sur le monde forestier
Gloria Locatelli, ingénieure forestière du Val-de-Ruz

Baptisée «voyage dans le monde des forestiers», cette balade interactive était l’occasion de «faire découvrir différents aspects de la forêt que Monsieur et Madame Tout-le-Monde ne voient pas forcément lorsqu’ils se promènent». Elle a duré plus de trois heures et s’est terminée par un apéro au canapé forestier des Hauts-Geneveys, un gros nid de branchages à l’intérieur duquel on peut s’asseoir, réalisé par des classes de l’école du village.

Gloria Locatelli a dû répondre à de très nombreuses questions. Photo David Marchon

Sapins transformés en «bonsaïs»

On a parlé de production de bois, de protection de la biodiversité, de relations entre la faune et la flore. Parfois conflictuelles, à l’image de ces petits sapins transformés en «bonsaïs» à force d’être grignotés par les chevreuils.

«L’idée était d’ouvrir une petite porte sur le monde forestier», relance Gloria Locatelli. «Nous avons expliqué nos actions, nos réflexions, comment nous choisissons les arbres que nous allons abattre… C’est important d’avoir des gens qui gèrent la forêt, cela ne se fait pas tout seul!»

Odeur d’orange

Les participants ont pu découvrir les aiguilles du sapin de Douglas, «qui sentent l’orange quand on les frotte». Et ouvrir des bourgeons de hêtres, «tout étonnés de voir à l’intérieur de minuscules feuilles déjà prêtes à sortir».
 

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