«Depuis que je suis tout petit, le lynx est pour moi un animal fantastique, qui me fait rêver au même titre que la vouivre ou le dahu. Il dégage une forme d’aura, c’est l’âme de nos forêts.»
C’est ce gros chat invisible que Neil Villard (35 ans) immortalise dans son deuxième livre, «Lynx, une ombre en lumière». Deux ans après la sortie de «Crépuscule», édité en noir et blanc pour sublimer le côté fantôme de l’animal, le photographe neuchâtelois, laborant en biologie à 60% à l’Université de Neuchâtel, propose aujourd’hui «une monographie plus classique et moins conceptuelle» sur ce grand prédateur.
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Que des lynx d’ici
«Toutes les photos de mes livres ont été prises dans le Jura suisse, principalement dans le canton de Neuchâtel, où une bonne dizaine de lynx sont établis», précise l’habitant de Chaumont. «Sans compter les petits,...