Enfant de Bondy, Jean-Pascal Zadi a grandi en Normandie, avant de devenir rappeur, chroniqueur et réalisateur. Après des clips sur le rap, il se révèle aujourd’hui dans une comédie contre le racisme, intitulée «Tout simplement noir». Rencontre.
Jean-Pascal Zadi, d’où est venue l’idée de ce film?
D’une frustration: grâce à Martin Luther King, Malcolm X, Rosa Parks et j’en passe, l’identité afro-américaine est bien connue, mais ce n’est pas le cas de l’identité noire française. On ne connaît pas sa multiplicité. J’avais envie de poser ça sur la table et de remettre en question le communautarisme.
Comment rire des clichés et préjugés sans tomber dedans?
Grâce au point de vue. Dans les comédies françaises, c’est toujours le même, celui d’un homme blanc, la cinquantaine. Là, j’ai développé des thèmes identiques, mais de l’intérieur. Et avec John Wax, mon coréalisateur, on ne s’est pas censuré, parce que le message du film...