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«Roubaix, une lumière», un film policier brûlant d’humanité

Arnaud Desplechin s’attache à la réalité de sa ville natale dans un polar lumineux, emmené par Roschdy Zem, Léa Seydoux, Sara Forestier et Antoine Reinartz.

20 août 2019, 17:00
Le commissaire Daoud (Roschdy Zem) à l’écoute de Claude (Léa Seydoux), suspecte dans une affaire d’incendie criminel.

Cinéaste français issu de la Fémis, Arnaud Desplechin appartient à cette génération d’auteurs qui ont su se frayer leur propre chemin cinématographique après la déferlante de la Nouvelle Vague et le reflux amer de Mai 68. Depuis les années 1990, le réalisateur d’«Un conte de Noël» poursuit une filmographie passionnante, qui investit avec force romanesque d’une part les péripéties bourgeoises ou familiales, d’autre part les histoires d’amour perdues ou fantasmées.

Après «Trois souvenirs de ma jeunesse» et «Les fantômes d’Ismaël», deux fantaisies éblouissantes dans leur manière de multiplier les couches fictionnelles, Desplechin surprend aujourd’hui en abordant dans «Roubaix, une lumière» la réalité sombre de sa ville natale, accordant à son film un bel équilibre entre documentaire et fiction.

L’instinct du commissaire

Présenté à Cannes, d’où il est revenu bredouille malgré les superbes performances de ses acteurs, «Roubaix, une lumière» évoque la société marginalisée et délinquante d’aujourd’hui. Et pour cause, le...

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